IMAGE ET DOCUMENT

En tant que responsable d'un fonds documentaire, il est bon de comprendre la genèse des documents, les différents aspects techniques de leur fabrication et de leur transformation. Afin de poursuivre la description de cette chaîne, et les nouvelles étapes de transformation de l'image, approchons-nous des produits finaux récepteurs de ces images :

       - Les images utilisées à l'état brut pour la projection ou la rétro projection (terminologie : diapositive de projection, slide, transparent pour rétroprojecteur). Cela n'est plus guère utilisé dans l'entreprise. L'image est plus souvent intégrée dans des présentations électroniques de type "PowerPoint", donc déjà transformée, puisqu'il faut la numériser pour l'intégrer dans le programme de présentation.

       - Les images exploitées par les medias électroniques en réseaux : Internet, Intranet et téléphonie portable.

       - Les images publiées dans des documents sur support papier. On trouve ici l'application la plus ancienne mais les techniques de réalisation ont depuis vingt ans considérablement évolué. Nous pouvons aujourd'hui décrire une chaîne numérique continue venant s'inscrire dans la gestion globale du document.

Qu'est-ce qu'un document?

C'est un assemblage d'éléments d'information, de types différents, réalisé par un logiciel spécifique de publication. Les logiciels les plus répandus sont X'Press de l'éditeur Quark, In Design et Frame Maker de Adobe.

Ils ont la capacité de réaliser des maquettes de présentation de documents, de réunir techniquement l'ensemble des éléments nécessaires et de générer les fichiers finaux nécessaires à la fabrication, c'est-à-dire à la réalisation des documents imprimés.

Cette production est alimentée par des éléments dits "primaires" ou "sources" faits de textes, de lettres (th. : polices de caractères), de schémas, de logos, d'illustrations et de photographies.

Les états des éléments (versions)

Il faut noter que ces éléments réunis à cette étape sous forme de fichiers (numériques donc) ont un certain état connu et validé par les auteurs; on parle de versions originales. Après intégration dans le document, ces éléments vont subir un certain nombre de transformations qui vont modifier leur contenu, donc l'état de leur version. In fine, le contenu validé de ces éléments sera différent de l'état d'origine, on devra alors veiller à ce que le nouvel état devienne la version valide et exploitable pour de nouvelles exploitations dans de nouveaux documents (th : version, versioning).

En effet, les textes corrigés puis validées par le responsable d'édition ou es auteurs initiaux ont une valeur, puisqu'ils ont été certifiés par l'ensemble des acteurs accrédités. Il en est de même pour tous les éléments constituant ce document :

 

      - schémas : la présentation, les détails techniques, l'aspect général de la visualisation, tout ceci à été validé soit au niveau communication, soit par les détenteur de l'information technique, c'est à dire le bureau d'étude ou le marketing.

       - illustrations : mêmes remarques; les étapes de validation sont importantes, le fruit de cette réalisation sera précieux à conserver pour de futures utilisations.

       - logo : la gestion des versions de logo est souvent délicate pour peu qu'il existe dans la charte graphique des versions particulières suivant les types d'activités (production, distribution, grand public, professionnel…) ou les types de présentation (sur fond blanc, ou noir).

 

       - photographies :les images sont les documents, avec les textes, à subir le plus de transformations. Elles sont souvent retouchées puis recadrées, les produits représentés sont détourés, placés sur des fonds de synthèses différents (ex. : dégradé de couleurs), enfin, les fichiers que l'on sait êtres codés en trois couleurs sont convertis en fichiers codés en quatre couleurs (comme les autres éléments d'illustration d'ailleurs). Reconnaissons qu 'il y a de quoi se perdre et que la gestion de l'ensemble de ces éléments peut être complexe.

copyright Daniel Hennemand