optimisation des accès à l'information visuelle


Après avoir réfléchit sur la qualité des documents produits, celle de l'information attachée, leur nombre à partager en réseau, les modes de gestion du fonds documentaire, il faut s'interroger sur les outils de diffusion et d'accès par des populations différentes. Un seul mot d'ordre à nos yeux, permettre aux néophytes de trouver le plus rapidement possible les documents recherchés. Hésiter et réitérer des recherches sont des actions coûteuses pour l'entreprise.
Comment résoudre les problèmes d’accès aux informations dus à la complexité des systèmes de gestion? Les plus performants pêchent bien souvent par le manque de simplicité des modes d’interrogation via l’interface utilisateur. Le développement d’un système, professionnel ou grand public est en général dirigé par un cahier des charges fonctionnel initié par la volonté de mettre à disposition une somme d’informations au plus grand nombre. L’importance de l'approche utilisateur est bien souvent minimisée. L'utilisateur hésite à chaque approche et cela se traduit par une perte de temps, voir de spontanéité de sa part (comportement partiellement intuitif).
L’idée n’est pas nouvelle : faciliter l’accès à l’information, communiquer sur les contenus, séduire en quelques secondes...
Les concepteurs de bornes interactives, prémisse du multimédia, ont bien connu cette nécessité de capter instantanément l’attention du consultant imprévisible. Ne pas faire comprendre le pourquoi et le comment instantanément était synonyme d’échec.
Une réflexion sur l’ergonomie des postes de travail conduit à définir certaines obligations :
- Énoncer clairement l'utilité du système d’information : services et types d’informations contenus
- Communiquer sur la structure de la base de données : l’ordonnancement des informations
- Expliciter les modes exploratoires : méthodes de navigation et d’accès aux informations
Il faut alors expertiser le niveau de connaissance et de besoin des utilisateurs potentiels. L’étude des comportements révélera la fréquence probable d’utilisation du système.
Répartis en différentes catégories :
- usage ponctuel, usage fréquent,
- besoins précis ou génériques,
- raisonnement cartésien ou intuitif,
- populations interne ou externe de l'entreprise,
ces utilisateurs auront des réactions différentes suivant le cas. Il s’agit de répondre aux différentes approches.
L’optimisation des accès à l’information passe donc par le recensement de ces profils d'utilisateurs.
La réponse optimale passe par la mise en place d'un ensemble d'accès complémentaires et différenciés par population d’usagés :
- Un accès sous la forme d’une fiche documentaire - recherche multicritère - pour l’esprit cartésien aux recherches précises et aux besoins exhaustifs,
- Un accès thématique, sous la forme d’un organigramme des contenus, (catalogue, tarif, organisation de l’entreprise) pour les comportements intuitifs et les besoins génériques.
- Des accès scénarisés, plus difficiles à mettre au point, sauront faire ressortir par exemple la personnalité et la démarche d’un auteur (accès par périodes créatrices, voyages, thèmes favoris, coups de cœur,...). Nous sommes là, à l'opposé de la démarche objective, mais la réussite de ce type d'accès peut apporter beaucoup d'originalité et d'efficacité par rapport à l'offre standard des agences en ligne par exemple.
- Enfin, on peut envisager des accès événementiels où certains espaces de la base de données seront mis en ligne pour une période donnée en fonction d’événements précis (campagnes de lancement, promotions).

copyright Daniel Hennemand, v1.2

OPTIMISATION DES ACCES A L'INFORMATION