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COHERENCE DE LA CHAINE IMAGE
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Avec le développement de la prise de vue numérique, la chaîne de production de limage tente enfin au tout numérique.
Cependant les problèmes de gestion des informations ne sont pas pour autant résolus.
Le scanner, le moniteur de lordinateur, limprimante, lunité de retouche, de photogravure, les imprimantes à sublimation, à jet dencre... et la presse offset, tous participent à la production de limage, et chacun possède son propre mode de fonctionnement et ses réglages qui influent sur le rendu des couleurs (capteurs, filtres, amplificateurs, convertisseurs électroniques, encres,...).
Il convient de maîtriser à chaque étape ce rendu de la couleur et de compenser cette subjectivité.
Lopération est délicate pour deux raisons :
- chaque machine possède ses propres courbes dinterprétation de la couleur,
- certaines dentre elles interprète le document à laide de trois couleurs primaires (rouge, vert, bleu), dautres avec quatre (cyan, magenta, jaune noir).
Il existe donc au minimum deux causes de distorsion :
- différences danalyse des couleurs ,
- traduction dun univers trois couleurs en quatre et réciproquement.
Certaines solutions existent et sont chaque jour plus performantes. Dautres restent à développer pour permettre une fiabilité totale de la chaîne.
- Les profils ICC rendent compatibles les fichiers dune machine à lautre.
- Lunivers CieLab fera cohabiter les mondes 3 et 4 couleurs.
Par exemple, sachant que lunivers trois couleurs est beaucoup plus vaste que celui du quatre couleurs - au vu des performances de loeil humain - il est très difficile de traduire un fichier 4 couleurs en 3 couleurs; une interprétation est obligatoirement faite.
Réaliser par exemple un Ekta de référence (où un fichier 3 couleurs est indispensable) à partir dun fichier 4 couleurs est improbable sans référence extérieure et de toutes façons, cela rend nécessaires de multiples essais.
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- copyright Daniel Hennemand
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