Archive pour le mot-clef ‘iconographie’

[Formation] Comment gérer sa photothèque – Session de rentrée

Mardi 23 août 2011

Analyser la demande, produire, sélectionner, indexer, sauvegarder, diffuser l'image de son entreprise - Edillia 2011

Gérer une photothèque, c’est comprendre pour pouvoir maîtriser les différentes phases de la production de l’image. C’est au delà du choix d’un outil, pouvoir satisfaire les demandes, assurer efficacement la représentation des activités de son entreprise et garantir la pérennité de tous les investissements : la réalisation des reportages, leur sélection et l’indexation précise des images sur les plans documentaire, juridique et technique.

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Lecture de l’image : paysage d’Italie

Mardi 28 juin 2011

Paysage d'Italie, photographie anonyme, annŽées 30, XXème siècle, tirage argentique, format 28x38mm. Collection Daniel Hennemand.

La composition intense et l’ambiguité de certains éléments donnent à cette photographie force et mystère.

L’arbre central déployant son feuillage comme une protection symétrique apporte l’équilibre à cette composition.
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[Formation] Gestion de photothèque

Lundi 15 novembre 2010
Comment gérer sa photothèque
Une nouvelle session a été programmée pour le mois de décembre.
Les 15 et 16 décembre 2010
Objectif pédagogique : cette session s’adresse aux responsables de services communication, marketing ou documentaire désirant mettre à jour leurs connaissances en techniques d’images numériques, de la prise de vue à la diffusion des images, en passant par les nouveaux outils de gestion. Deux jours sont nécessaires pour traiter à la fois de la production et de la gestion spécifique de l’image et des relations avec les différents utilisateurs, internes ou externes à l’entreprise.
La formation s’organise donc autour des trois phases du cycle de vie de l’image :
  1. Production
  2. Gestion
  3. Exploitation
Comprendre la chaîne de l’image et ses mutations, c’est se donner la possibilité d’effectuer des choix techniques au quotidien, d’éviter les incohérences face au foisonnement de l’offre, de maîtriser les coûts des services et d’optimiser la gestion des éléments de communication par une meilleure connaissance de leur utilisation.

Photographie et papier peint!

Samedi 14 août 2010

A moins d’être très attentif à séparer sa vie personnelle de ses activités professionnelles, nous avons tous vécu cela ; vous faites en vacances vos dix kilomètres de promenade quotidienne sur un sable dur et mouillé juste découvert par la mer et soudain votre téléphone se met à vibrer. Perdu dans le sac à dos entre les lunettes de soleil et l’appareil photo, il vous faut le retrouver à temps! Aider un client? Renseigner un prospect? Non, une voix agréable provenant du +44 mais s’exprimant avec un français parfait, vous demande de bien vouloir confirmer vos coordonnées professionnelles; là vous comprenez qu’il s’agit d’une prospection commerciale enrobée d’un peu d’astuce. Donc, déçu et les pieds sur le sable mouillé, je décline nom de société, adresse, etc. A mon tour, je questionne ; il s’agit d’une agence photo que je connaissais pas : pourtant avec un nom pareil « Photolibrary » ; certains savent être génériques! Avant de conclure, je demande quelques informations.

Ecran Photolibrary, résultat de recherche avec le mot clef "fenêtre"

L’appelante m’explique les origines australiennes de l’entreprise créée en 1967 ; une spécialité initialement d’images animalières, puis d’alimentation, la personne s’est reprise, … de gastronomie. Effectivement, dans le « Qui sommes-nous », nous découvrirons plusieurs agences regroupées aux thèmes génériques, « food, garden, contemporary…, a viable alternative to micro-stock services ». Voilà, c’est tout pour le contact.

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Un petit-déjeuner copieux

Lundi 19 avril 2010

Grâce à l’hospitalité des studios PhotoLuxe* à Fontenay-sous-Bois, Edillia a pu accueillir une trentaine de personnes jeudi dernier, toutes intéressées par le thème fédérateur « Gérer ses photos numériques ».

Malheureusement, les trois heures d’un exposé dense sur les sujets de la production de la photographie numérique, les nouveaux services et supports de sauvegarde, les méthodes de sélections éditoriales (règle des 80/20) et de l’indexation structurée (règle des 4/4) n’ont pas permis cette fois-ci d’effectuer les démonstrations de solutions de gestion de photothèque programmées. Ce n’est que partie remise, un prochain petit-déjeuner nous permettra de les présenter dans le détail.

Alors, je vous dis à très bientôt.

Daniel Hennemand

Les personnes qui ont acheté le livre « Gérer ses photos numériques » aux éditions Eyrolles ont dû s’apercevoir d’un défaut de brochage après la page 120. Je vous propose évidement de faire l’échange des exemplaires défectueux; merci de me contacter.

* PhotoLuxe propose à la location trois espaces de studio, dont un plateau de 250m2, pour la prise de vue publicitaire.

GéŽrer ses photos numŽériques

Documents de présentation du petit-déjeuner

v1.0

Lecture de l’image : quatre personnages anonymes

Samedi 27 février 2010

Orvieto, quatre personnages anonymes

Ce tirage sur cartoline aux dimensions modestes m’intrigue depuis que je l’ai déniché. Tout d’abord, sa carte ivoire est belle, et les marques de crayon apposées aux coins de l’image nous rapprochent de l’auteur du tirage. L’image ne représente pas un grand paysage, ni un portrait marquant, ni même une œuvre majeure de l’histoire de l’art. Non, simplement quatre personnages assis, immobiles. L’image est-elle banale? Un premier regard peut le laisser croire, mais une meilleure lecture nous révèle un certain nombre de critères de forme et de caractère suffisants pour nous attacher au document.

agrandir

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Conférence à la Maison Européenne de la Photographie J-3

Lundi 23 novembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »

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Notes sur l’ouvrage :

1ère partie : Produire et trier

Cette première partie est consacrée à l’évocation des différents types de fichiers produits et à la nécessité de trier et de sélectionner nos images au risque de les voir noyées dans la profusion de la production numérique et donc de disparaître. Je propose l’application de la règle des 80/20.

 

 

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le mercredi 25 novembre de 18h à 20h

à l’auditorium de la MEP

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Maison Européenne de la Photographie / Auditorium

5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris

Tel : 01 44 78 75 00 Métro : Saint Paul ou Pont Marie

Lecture de l’image : la musique, un bruit assourdissant!

Samedi 26 septembre 2009

undefinedAgrandir Nous voyons ici une scène du monde industriel, précisemment, de l’industrie du disque phonographique. L’épreuve, un tirage de presse aux dimensions moyennes, est signée Wide World Photos, The New-York Times, S.A., …Paris. La légende nous informe sur une étape de la fabrication des matrices, nécesaires au pressage des disques. La firme en question appartient à Electrola, située à Berlin. L’appellation Electrola est nouvelle, elle signale l’appropriation germanique de la marque anglaise Gramophone, plus tard connue en France sous le label « La Voix de son Maître ». Pour arriver à produire des disques, support d’un enregistrement qui fera le bonheur de mélomanes confortablement installés dans leur salon, il faut organiser une chaîne de production qui n’a rien de poétique. Des chimistes, des mécaniciens et des métallurgistes remplacent ici les interprètes. Notre image nous montre la phase de traitement de disques métalliques qui permettront le pressage en creux du sillon du phonogramme, capable de restituer l’enregistrement sonore initial. Ces pièces métalliques ont été traitées en amont par l’électrolyse afin de les recouvrir d’une fine couche de métal dur. Les pièces issues de cette étape doivent être dépourvues de tout défaut, car de leur empreinte dans la cire chaude et malléable devra naître un disque parfait. L’enregistrement sonore devra être restitué sans qu’aucun artefact ne vienne troubler son audition. Particulièrement, le bord du disque et la plage d’attaque de la gravure doivent être lisses; celle, en fin de lecture, proche de l’étiquette centrale, doit aussi est exempte de défauts qui engendreraient des chocs acoustiques perturbateurs pour les oreilles de l’auditeur. Lire le reste de cet article »

Lecture de l’image : le Poste Parisien, un concert radiophonique, 1934

Samedi 5 septembre 2009

undefinedAgrandir

Cette photographie de Christian Duvivier nous montre le grand auditorium du Poste Parisien, situé au 116b avenue des Champs Elysées. Cette image semble sonore, avec ses interprètes. Le pianiste à gauche, puis le guitariste et les cuivres plus à droite; avec un chanteur planté au centre et une charmante violoniste un peu raide. J’entends le répertoire de Fred Adison, d’Alix Combelle, de Ray Ventura, ou d’Alain Roman (ici présent). Cette image est lumière, une guirlande avec le nom de la station est accrochée au plafond et le fond de scène irradie de son décor en vitrail symbolisant le rayonnement radio électrique de la station à travers le monde. Le Poste Parisien était avant la guerre une des plus grandes radios privées d’Europe, avant sa disparition provoquée par le monopole d’état à la Libération. Cette radio privée vivait de la publicité; Robert Desnos en a été un des chantres! Cette image est architecture de par son cadre et ses lignes perpendiculaires; rideaux et parois absorbantes, plafonds en piège à sons, et ce vitrail monumental à la typographie concentrique Art Déco. L’image enfin est humaine et populaire, ce concert radiophonique dansant a attiré une cohorte de participants dans ce minuscule palais sans fenêtre. Est-ce un samedi soir ou un dimanche, en matinée? Beaucoup d’hommes et de femmes sont coiffés de chapeaux, un enfant, au centre, est porté sur les épaules d’un adulte; le pompier de service est là aussi, sur la droite. L’assistance, prévenue de l’acte imminent du photographe, fixe l’appareil. La fête radiophonique s’immobilise-t-elle? L’image est-elle réellement sonore, ou bien les poses sont feintes, les mains du pianiste sur le clavier sont-elles fixes ou courent-elles sur l’ivoire ? Des deux ampoules sur le couvercle, laquelle est allumée, la rouge ou la verte ? L’attitude du violon fait croire à une pose, donc muette, mais ce n’est pas certain, elle peut certainement poser tout en jouant! Cet instant photographique a peut-être été calé juste avant l’attaque de l’orchestre, parti pour jouer un de ces succès de l’année, un de ceux que chante Albert Préjean ? “La crise est finie” : “… Nous vivons dans l’âge d’or, Crions le bien fort…” ou bien “Amusez-vous” : “…Foutez vous d’tout, la vie entre nous est si brève, Faites les cent coups, dépensez tout…”. 1934, c’est aussi l’année de la “nuit des longs couteaux”, Hitler fait assassiner à Munich les membres de l’aile gauche de son parti. Un grand frisson a certainement parcouru l’Europe, est-il parvenu jusqu’à cet auditorium du Poste Parisien sur les Champs Elysées ?

Et puis les lumières se sont éteintes, le rideau tiré cache maintenant le fond de scène, quelques chaises attendent les interprètes d’une prochaine émission, au fond, la console, un micro sur pied et deux suspendus, à gauche, l’estrade du chef d’orchestre, de part et d’autre deux pianos fermés et éteints. Certainement une odeur de studio et un silence troublé par la ventilation, activée entre deux sessions d’enregistrement. Un lieu, deux photographies, deux représentations inconciliables d’un même espace.-

Merci à Jean-Marc Printz de 100-ans-de-radio.com pour la communication du document représentant l’auditorium vide.

v1.2

Image, alcool, flou et lisibilité

Vendredi 28 novembre 2008

Un reportage, hier soir sur France 2. Louable par ses attentions et réalisé avec professionnalisme, avec toutefois une constante : 80% des images étaient floutées.
Normal nous dira-t-on, avec le sujet traité, l’alcool chez les mineurs.
Résultat, le flou qui envahit de plus en plus nos écrans, par principe de précaution juridique, du respect de l’image, du droit à l’image, du droit d’être vu, filmé, mais du droit de ne pas être montré. On nous présente un ectoplasme et il faut deviner! Ambiance découverte, intrusion, avec une caméra cachée, l’effet est garanti!
En regardant les copies d’écran, je me dis que l’on est baigné dans une sorte de flou, nous aussi, spectateurs; les vapeurs d’alcool de ce sujet deviennent métaphores, la télévision, l’image est de moins en moins lisible et signifiante. L’image devient une fois encore prétexte et se vide de son sens. Qui a dit, vive la radio ?