Getty Images communique aujourd’hui plus précisément sur un accord passé il y a un an avec Flickr. Il s’agit de la diffusion commerciale par le premier d’une sélection d’images provenant de l’immense gisement rassemblé par le second.
Flickr, on le sait, c’est 3 milliards d’images, l’editing réalisé par Getty, est constitué de quelques milliers de visuels, donc, quoi d’exceptionnel?
Ce qui fait du bruit dans le Landernau photographique, c’est encore cette superposition des comportements amateurs et professionnels; Flickr, gisement d’images théoriquement réalisées dans le cadre ludique des activités amateurs. Getty Images, numéro un mondial de la photographie d’illustration … professionnelle.
Alors, où est l’erreur ? Pas d’erreur semble-t-il, juste le constat que chacun se bat sur ce marché devenu fragile et que de la profusion peuvent naître « mécaniquement » certaines pépites, pour employer l’expression de l’agence; d’où l’idée de créer cette collection « Flickr ».
Évidemment, cela râle du côté des professionnels et cela se comprend, même si Getty Images a toujours su bien gérer les droits d’auteurs.
Un point original : la manière dont on peut assembler les images. Getty Images propose au consultant de réaliser ses propres « nuages d’images ». On peut dire « Web 2.0 « , on peut penser gadget ; je me demande en voyant ces propositions d’editing, si l’avenir des banques d’images est autant dans leur richesse que dans la pertinence des nouveaux modes d’accès, ceux-ci pourraient donner de l’air frais aux modes d’interrogation traditionnels quelques peu désuets.
Que deviendra cette nouvelle vitrine? Coup de pub pour être dans la mouvance ou réelle évolution des mécanismes de création et de commercialisation ? Les acheteurs seront-il séduits par cette collection? Pourquoi pas?
L’avenir nous dira si ce nouvel itinéraire du commerce de l’image se renforcera, à moins qu’un autre prenne corps, celui de la relation directe entre l’acheteur et l’amateur en ligne !