Notre monde numérique exige une plus grande précision dans l’archivage de nos photographie. Des outils et des solutions existent et évoluent sans cesse. La gestion peut être réalisée par chacun ou être confiée à un prestataire. La sous-traitance semble seule garantir une régularité de sauvegarde car nous autres créatifs, ne sommes pas toujours armés ou disponibles pour veiller à ne pas manquer une étape. Chacun doit faire selon son esprit, sa culture et la confiance dans les machines ou dans les prestataires de services. Deux règles sont cependant incontournables :
[1] Il faut organiser sa production en amont de toute recopie ou sous traitance
[2] Le fonds ainsi sauvegardé doit être régulièrement surveillé
- La distinction doit être faite entre la sauvegarde sécurisée de données et l’hébergements d’images numériques pour diffusion
- La sélection de fichiers et leur transformation sont le fruit de réflexions et de manipulations techniques qu’il faut préserver
- Le créateur qui assure lui-même la sauvegarde de ses fichiers fragilise parfois sa production par négligence, surcharge de travail ou dépression
- Le créateur manque parfois de méthode pour établir une règle de stockage de ses fichiers
- Le créateur n’applique pas toujours régulièrement la règle de sauvegarde qu’il s’est fixé
- Une mémoire flash peut se perdre; un disque dur peut se bloquer et rendre les données inaccessibles; un CD peut soudainement devenir illisible
- Le coût des supports optiques, magnétiques et des disques durs continue à diminuer
- Les fabricants de supports et éditeurs de logiciels peuvent disparaître et laisser sans ressources les créateurs
- Confier la sauvegarde de ses données à un tiers distant garantie une régularité de recopie que rarement l’auteur peut assurer
- L’automatisation des sauvegardes par un tiers est parfois considérée par l’auteur comme une intrusion dans son espace informatique privé
- Certains prestataires proposent des services d’hébergement gratuits liées à d’autres services payants
- La distinction n’est pas toujours évidente entre les offres orientées photographes professionnels et ceux proposés au grand public
- Les prestataires d’hébergement ou de sauvegarde s’engagent peu dans les contrats qu’ils proposent
- Certains hébergeurs respectent l’intégrité des fichiers, d’autres pas :
- - Modification des caractéristiques : contraste, luminosité, standard d’enregistrement, taux de compression…
- - Modification des noms
- - Effacement des métadonnées
- Les fichiers doivent être recopiés dès la prise de vue
- Chaque étape de création, de sélection ou de transformation doit être préservée
- Une sauvegarde à l’identique doit être doublée
- Les copies doivent être stockées en deux lieux différents
- Si l’on archive sur supports optiques, les deux exemplaires doivent être de marques ou de séries différentes
- L’appel par le créateur à un tiers hébergeur doit s’accompagner d’une organisation de ses fichiers en amont, sans cela les risques de dépendance sont grands
- Pour un processus manuel, chaque opération de recopie obéissant à ce processus doit être consigné dans un journal
- Dans la mesure du possible, pour les services de diffusion, il faut savoir localiser ses fichiers et connaître la législation en vigueur dans le pays hôte
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Mots-clefs : archivage, photographie, sécurité, sous-traitance