Depuis plusieurs années, j’espère et attends la suppression « papiers » de tous mes échanges avec l’administration et la collectivité en général. J’y suis presque arrivé; plus de courrier par voie postale, sauf la pub. Depuis plusieurs années l’état réorganise ses services pour arriver à un certain niveau de performances dans les domaines de la dématérialisation. Parallèlement à cela, certains hommes politiques hors d’âge, du moins culturellement, ont cru bon de céder au lobbying des éditeurs musicaux traditionnellement passifs; le label allemand Odéon, en 1905 déjà, gravait la matrice de ses disques en ménageant une marge à mi-course de la plage pour éviter les copies illicites. Après des années d’immobilisme de part et d’autres, ces majors et beaucoup de nos hommes politiques qui ne semblent toujours pas utiliser les outils de communication numérique, on nous sert cette loi absurde, non pas par l’esprit, car la défense des créateurs et des producteurs est tout à faire louable, mais par une incompatibilité avec le réel. Si tu copies, je te coupe le réseau! Donc, tu n’auras plus accès à tous les services publics et privés qui font de toi un homme numérique du XXI ème siècle, ce qui est souhaitable pour la communauté : banque, impôts, assurance, mutuelle et j’allais oublier, achat en ligne! J’espère que les brillants cerveaux qui ont élaboré cette loi ont pensé à faire rétablir dans le cas d’une suspension, le bon vieux courrier »papier » indispensable pour que le délinquant puisse continuer à payer ses impôts.
NB : amateur de musique, j’achète légalement mes disques. Sur plusieurs dizaines de milliers de disques 78, 33, 45 tours, et CD, je dois avoir enfreint la loi sur la propriété artistique avec moins de dix copies « pirates »; ce n’est absolument pas le sujet.
Mots-clefs : dématérialisation, juridique