Mettre en place une photothèque centralisée dans l’entreprise nécessite une réflexion préalable pour en définir la vocation et le fonctionnement. Réalisé en interne ou avec l’aide d’un consultant, l’incontournable cahier des charges saura définir les sources susceptibles d’enrichir ce nouveau creuset, les applications concernées c’est-à-dire les futurs clients internes ou externes et en conséquence la typologie des objets hébergés et partagés.
Cette étape de définition des besoins devient la portion congrue des projets, les ressources et les besoins sont mal définis et les types d’objets mis à disposition sont souvent inadéquats. Les spécialistes de l’image désertent les entreprises et les décideurs pensent faire fonctionner ces systèmes en libre service – chaque détenteur d’images devient contributeur potentiel -. L’assistance d’un modérateur reste optionnelle et si sa culture de l’entreprise rend celui-ci apte à identifier les documents, sa connaissance de l’image est souvent restreinte.
Ce nouveau modèle de fonctionnement aboutit à une qualité d’objets numériques moyenne et une documentation pauvre.
Pour dire simplement les choses, le risque d’exploiter des fichiers de mauvaise qualité avec des informations erronées est de plus en plus grand.
Sans précautions, la centralisation des documents au sein d’un système peut aboutir à une avalanche de dysfonctionnements à force de manque de réflexion éditoriale, de connaissances techniques et de supervision.
Daniel Hennemand, v1.1
Mots-clefs : gestion, photothèque