Jean-François Fortchantre a une fois encore réussi le pari de réunir ce qu’il se fait de mieux dans le domaine des équipements photographiques professionnels.
Jean-Claude Gautrand était l’invité exposant cette année, un des rares photographes à avoir réussi avec un grand talent à préserver la mémoire des entrepôts de Bercy et du commerce des vins.
Dans le cadre des conférences, nous avons imaginé une intervention, entre Adobe et Nikon … impressionnant… pour évoquer un sujet fétiche : le bon usage des métadonnées dans le cadre de la diffusion des photographies. Nous avions choisi une titre un peu racoleur mais très en phase avec les interrogations actuelles : « Faut-il publier ses images sur Internet? ». Il fallait comprendre, quels sont les moyens à la disposition des photographes pour accroître leur visibilité sur la toile et les prémunir de certains dysfonctionnements.
Comme à chaque fois, l’accent a été mis non pas sur les malversations possibles, sujet peu enclin à nous faire comprendre l’avenir, mais sur la mise en place d’une logique d’identification, de la post-production à la diffusion de nos créations, seule garantie à maintenir un lien aussi ténu soit-il entre le créateur et le consultant final, potentiel acheteur.
Constat peut-être fait encore de la faible connaissance des moyens simples d’identification par l’enrichissement des fichiers en métadonnées, cette technique reste encore floue pour la majorité des professionnels. Peu de connaissance également sur des outils de « débusquage » du piratage avec Google « Search by Image » [lire l'article de septembre 2011].
A destination des fâcheux, j’ai affirmé une nouvelle fois que même si les métadonnées pouvaient être supprimées dans un fichier, il fallait les utiliser. Les effacer revient pour moi à supprimer le numéro de série d’un bloc moteur d’une voiture volée. Imaginons le possible, ne nous arrêtons pas devant un mur, contournons-le.
Le salon en lui même a montré toute la panoplie du haut de gamme chez les constructeurs. Le domaine complémentaire du papier pour tirage était également représenté par les fabricants Ilford et surtout Hahnemühle et Epson.
Une dernière image prise sur le stand du loueur de matériels professionnels RVZ, une véritable galerie de l’évolution de l’image vidéo numérique : du Canon EOS 5D Mark II à la caméra RED PRO en passant par la Canon EOS C300.
Quand l’outil numérique devient global, de 4 000 à 40 000 euros tout de même.
Merci à l’animateur de ce stand de m’avoir brosser un paysage de l’état de l’art actuel.
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