1) C’est vrai qu’un nouveau standard peut-être meilleur qu’un autre, plus ancien.
2) Un éditeur ne peut pas garantir la pérennité de son développement, même Adobe ! Seule une popularité rapidement acquise mène au standard.
Le RAW est un concept plein d’espoir pour les créateurs, mais encore propriétaire pour chaque constructeur.
L’offre DNG Adobe est attrayante et j’espère que cela deviendra un standard, mais ce n’est pas le cas.
Dans mon job, je m’interroge sur la conservation des fichiers Images et ce n’est pas gagnée !
Pour avoir travaillé chez Kodak quelques années, je me méfie des innovations « futurs standards ».
Nous voyons les techniques évoluer et devons observer sans relâche le degré de conservation / récupération / compatibilité.
Par analogie, les supports que nous utilisons depuis trente ans nous donnent parfois quelques inquiétudes :
argentiques, puis numériques / disquettes / disques durs / Syquest 44 / 88 / Zip, Jaz / CD-Rom / Photo CD Kodak ! …/ DVD / Compact Flash, MemoryStick, etc…
Mais il s’agit là de problèmes de supports plus que d’algorithmes,
Pertes constatées dans mon propre fonds :
argentique Ekta : 5 % (dérive couleurs / récupérable)
Kodachrome : 0% normal )
supports SYQUEST 20 % (100 u.)
disques durs : 3 / 8
CD-Rom 0% [Bertrand Lavédrine ne le croirait pas !]
mais pas mal de perte tout de même
d’où mon interrogation…
Et que vivent le RAW et la pérennité de nos archives !
Mots-clefs : archivage, dématérialisation, sécurité