Il y a encore beaucoup d’effort à faire pour que ce mode d’identification soit généralisé sur toute la chaîne de communication de l’image; du photographe à l’imprimeur en passant par l’agence et le webmaster.
A correspondre avec les acteurs de la chaîne graphique et de la communication, je suis étonné de la faible conscience encore aujourd’hui de l’intérêt vital de la bonne gestion des métadonnées. Les documentalistes connaissent évidemment le principe, mais ne les perçoivent pas toujours dans une vision globale de la communication et la préservation des informations habituellement présentes dans une fiche documentaire. C’est pourtant l’unique garantie pour les détenteurs d’images, en les confiant « provisoirement » à une solution de gestion, de conservation de propriété et de pérennité des données. Données entrantes, si elles existent, et elles devraient exister systématiquement – comment aujourd’hui communiquer des éléments de son patrimoine numérique sans légende et identité de l’auteur ? -, données exportées, donc mises à jour par rapport aux enrichissements apportés à la documentation / indexation au sein d’une solution. Un document numérique sans métadonnées n’est qu’un simple fichier, anonyme, sans parenté, sans signification et sans protection; le contraire d’un « asset ».
Mots-clefs : identification, métadonnée, sécurité