À partir d'un document ou d'un fichier original, la copie et les différentes transformations au fil de la production créent un risque de confusion entre les versions successives. Il convient d'adopter une "règle de nomage", même si toutes les étapes ne sont pas archivées.
Exemple de création et de production d'un fichier :
Une image est réalisée par l’appareil numérique “x”, porte la référence DSCN0020.JPG.
Phase 1 : fichier “A0” d'un poids de 208 Ko., enregistré par l'appareil en J-Peg, compression dégradante, poids du fichier décompressé : 5,5 Mo.
Phase 2 : communication du fichier par l’auteur soit du fichier original “A0”, soit comportant une première étape de recadrage et de retouche => “A1”.
Phase 3 : réception / enregistrement d’une copie de sauvegarde (fichier “A0” ou “A1”)
Phase 4 : ouverture, analyse
Phase 5 : recadrage / retouche pour édition => enregistrement fichier “A2”. Il est recommandé alors d’effectuer cet enregistrement dans un format non compressé .tif pour éviter une seconde compression dégradante au format J-Peg.
Phase 6 : enregistrement d’une copie de sauvegarde “A2”
Phase 7 : communication pour exploitation Web d’un fichier basse déf. => enregistrement fichier “A3”
Phase 8 : enregistrement d’une copie de sauvegarde “A3”
Phase 9 : communication pour exploitation offset d’un fichier haute déf. => enregistrement fichier “A2”
Sachant qu’aucun appareil photographique numérique ne référence pas ses images d'une manière standard, il conviendrait d’adopter une procédure de référencement fiable pour la gestion et l’exploitation. Cependant, auncune règle n'est fiable car le nom du fichier pourra toujours être modifié. Seule, la lecture des métadonnées de ce fichier permettra une identification sans ambiguïté.
copyright Daniel Hennemand
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