Mettre en place une photothèque centralisée dans l’entreprise nécessite une réflexion préalable pour en définir la vocation et le fonctionnement. Réalisé en interne ou avec l’aide d’un consultant, l’incontournable cahier des charges saura définir les sources susceptibles d’enrichir ce nouveau creuset, les applications concernées c’est-à-dire les futurs clients internes ou externes et en conséquence la typologie des objets hébergés et partagés.
Cette étape de définition des besoins devient la portion congrue des projets, les ressources et les besoins sont mal définis et les types d’objets mis à disposition sont souvent inadéquats. Lire le reste de cet article »
Archive pour le mot-clef ‘gestion’
Photothèque sans pilote
Lundi 12 janvier 2015Meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2014
Vendredi 27 décembre 2013Fusion de deux photothèques d’entreprises
Mercredi 17 juillet 2013Lors d’une nouvelle session de formation en gestion de photothèque*, nous avons pu traiter un cas intéressant de projet de fusion de deux fonds photographiques de deux entreprises d’un même secteur d’activités, la première venant de racheter la seconde.
Cette formation, est toujours articulée en quatre parties :
- Qu’est-ce qu’un projet?
- La production,
- La gestion,
- La diffusion,
Nous avons pu en deux jours nous poser les questions particulièrement pertinentes dans un cas typique de refonte.
De toutes évidences, les traditions sont différentes d’une entreprise à l’autre et d’un pays à l’autre.
L’une des entreprises utilise une solution de gestion de photothèque d’un éditeur privé, la seconde avait préféré développer une solution en interne!
Les typologies, même pour des métiers semblables, les modes d’alimentation, d’indexation et de diffusions sont différents. Pourtant, tout doit être fait pour que cette réunion de moyens et de patrimoines soit un succès.
L’orientation actuelle laisse à penser qu’aucun des outils de gestion d’images en place ne sera retenu, une bonne occasion pour revoir les processus de production, de gestion et de partage :
- Etude du contrat liant l’entreprise à l’éditeur en place pour la bonne récupération des actifs.
- Expertise sémantique des fonds (pertinence, obsolescence).
- Analyse et refonte des plans de classement.
- Adaptation et fusion des thesaurus.
- Récupération des existants : qualité des documents numérisés et des originaux numériques jusqu’ici exploités, localisation des originaux, évaluation des pourcentages opérationnels, coût.
- Qualité des indexations existantes.
- Homogénéité du traitement juridique des éléments en ligne, renégociation des contrats avec les photographes identifiés.
- Définition des caractéristiques des fichiers à produire et à proposer à la diffusion (poids, standards, dimensions, taux de compression)?
- Mise en place de nouvelles procédures de gestion contributive (indexation participative).
- Automatisation de l’enrichissement en métadonnées des objets intégrés à la photothèque.
- Processus et garantie de sauvegarde.
Ces questions techniques ne sauraient être traitées avant la réalisation d’une étude des besoins car les traditions et les ressources d’une entreprise à l’autre sont différentes. La fusion révèlera au niveau de la communication par l’image des besoins nouveaux, des ressources internes ou sous-traitées avec de nouveaux budgets. Entre autre, la décision d’intégrer ou non les équipements d’hébergement et logiciel devrait dépendre de la réponse du nouveau service informatique qui semble vouloir imposer un standard particulier; s’orientera-t-il vers un développement spécifique? Le haut niveau des solutions locatives actuelles devrait pourtant les séduire.
Daniel Hennemand, v1.2
* Comment gérer sa photothèque, session de 2 jours
[Nouvelle formation] : Comment optimiser la photothèque d’entreprise
Vendredi 23 novembre 2012Après plusieurs années de fonctionnement, un service dédié à la gestion de l’image photographique doit faire face à la fois à l’évolution des demandes des utilisateurs, à l’émergence de nouvelles techniques et aux transformations des processus car l’équipe même est intégrée dans une entreprise en constante évolution.
Décider de l’optimisation des activités d’une photothèque, c’est se donner les moyens d’expertiser les différentes facettes de son métier, particulièrement la qualité de l’offre iconographique en termes d’actualisation, d’esthétique, de documentation et de certification juridique. C’est accepter l’idée d’une appréciation et parfois de la validation des performances par les décideurs, les collaborateurs et les partenaires fournisseurs d’images ou utilisateurs. C’est enfin démontrer la rentabilité d’une telle activité en favorisant la réutilisation de visuels existants.
Les collaborateurs communiquent et produisent des visuels!
Jeudi 27 octobre 2011Prise de vue « participative »
La contribution des collaborateurs de l’entreprise à la représentation photographique de leurs différentes activités semble de plus en plus pratiquée. Un exemple la semaine dernière dans le secteur du bâtiment, avec une formation « Photographie et Photothèque ». Les visites et suivis de chantiers sont prétextes à la réalisation de véritables rapports visuels à l’aide de tout ce qui peut produire une image. La qualité n’est apparemment pas la priorité, mais la production semble très appréciée comme support au management des projets. Dans un groupe de dix personnes, sept déclaraient utiliser un téléphone, dont un iPhone. Deux possédaient un compact numérique et une autre un boîtier bridge, c’est-à-dire un instrument aux performances meilleures sans doute, avec des optiques interchangeables. Notons que cette dernière personne déclarait utiliser son appareil dans le cadre uniquement de déplacements dédiés à la prise de vue.
Une nouvelle formation à la gestion des photothèques : volumétrie, métadonnées et interopérabilité
Lundi 20 juin 2011Deux jours pour traiter la bonne gestion d’une photothèque d’entreprise ont permis de traiter des sujets importants rappelés ici. Un préalable : on ne gère pas des fichiers, mais des images. Les missions essentielles d’un responsable de photothèque est l’expertise des photographies, le choix éditorial et leur pérennisation. C’est de toutes évidences un métier aux multiples facettes, mais la lecture de l’image doit être privilégiée.
Une photothèque pour demain, performances et rentabilité
Dimanche 13 mars 2011Des règles pour pérenniser la photographie d’entreprise
Constat
Les photothèques d’entreprises sont engorgées et les managers n’ont ni la volonté, ni les moyens de préserver ces volumes aux dimensions bien souvent pharaoniques. Loin de s’amenuiser, ce phénomène se développe, car malgré la prise de conscience de la nécessité de faire des choix en amont*, les productions mises en ligne et offertes aux utilisateurs sont encore trop importantes. Elles n’offrent pas d’expertise suffisamment pointue dans les choix éditoriaux et déstabilisent des consultants souvent impuissants à repérer « la » bonne image, en termes sémantique, esthétique, technique et juridique.
On peut parler de baisse de performance, car ce phénomène réduit la visibilité des sujets. A cela, il faut ajouter l’aspect économique de cette hypertrophie, la surproduction d’images non sélectionnées induit des surcoûts de gestion, ceci est un paramètre détecté et compris par les gestionnaires et ce n’est jamais bon pour la préservation de la mémoire des entreprises**.
[Formation] Gestion de photothèque
Lundi 21 février 2011Comment gérer sa photothèque
Une nouvelle session s’est déroulée dans nos locaux la semaine dernière. Nous avons abordé un projet intéressant de réorganisation d’un fonds photographique rendu possible par la nomination d’une personne extrêmement motivée et l’adoption d’un nouvel outil informatique. L’organisation de sessions de formation et une belle ambition de se mettre au service à la fois des photographes et des utilisateurs d’images viennent compléter ce tableau.