Gérer une photothèque, c’est comprendre pour pouvoir maîtriser les différentes phases de la production de l’image. C’est au delà du choix d’un outil, pouvoir satisfaire les demandes, assurer efficacement la représentation des activités de son entreprise et garantir la pérennité de tous les investissements : la réalisation des reportages, leur sélection et l’indexation précise des images sur les plans documentaire, juridique et technique.
Archive pour le mot-clef ‘entreprise’
Trois belles dames et un déjeuner photo sympa
Samedi 28 mai 2011Photothèques, café et croissants chauds!
Jeudi 23 septembre 2010Vous êtes invités à un petit-déjeuner autour de la présentation de la solution de gestion d’images Keepeek 360°
Nous avons convié notre partenaire Keepeek à présenter sa solution de gestion d’images; une des offres les plus performantes parues récemment en France.
Rendez-vous le jeudi 30 septembre dans les locaux d’Edillia et de Photoluxe, à 9 heures, au 26 rue Dalayrac à Fontenay-sous-Bois.
Parallèlement à notre réflexion sur la transformation du cycle de l’image, il est intéressant d’observer l’évolution de la fonctionnalité des systèmes.
Quels sont les nouveaux outils mis à la disposition des entreprises, institutions ou photographes pour diffuser leur patrimoine pour les uns et optimiser leur communication visuelle au quotidien pour les autres.
L’image numérique doit être partagée facilement et être de plus en plus accessible, mais elle doit l’être avec toutes les garanties de sécurité et de respect des droits de chacun.
La production numérique continue à bouleverser l’économie de l’image, les outils doivent apporter leur lot de performances nouvelles pour aider les professionnels à remplir leur mission et à gérer leurs intérêts au mieux.
Merci de réserver : 09 51 70 68 35 • contact@edillia.com
Daniel Hennemand
Tirage photo en ligne chez un pro!
Jeudi 29 avril 2010« Gérer ses photos numériques » : Exploiter : Imprimer ses images
Lors de la rédaction de cette troisième partie de l’ouvrage, « Exploiter », j’ai présenté quatre possibilités : [1] imprimer soi-même, [2] envoyer ses fichiers à un laboratoire grand public via le Net [3] solliciter un atelier d’art d’impression numérique [4] confier ses fichiers à un laboratoire pro traditionnel (page 105-106). En ce qui concerne cette dernière catégorie, Michel Vaissaud, le directeur technique des laboratoires Picto, m’a gentiment fait remarquer que je ne pouvais pas ignorer le service en ligne proposé par son entreprise, « Tirage direct », bien plus riche que ceux que je présentais. Aussitôt dit, aussitôt fait, je ne pouvais ignorer cette observation, car j’avais une idée préconçue en ce qui concerne les labos pro qui semblaient s’être endormi sur leurs lauriers. Voici l’histoire comptée…
En réponse au post sur VIADEO > Hub « Communication interne »
Vendredi 23 avril 2010Cher Monsieur,
Tout ce que vous avez bien voulu m’écrire, j’y souscris totalement, merci donc pour cette réaction; j’aurais été honoré par votre présence à ce petit-déjeuner.
Vous avez raison, il y a une confusion permanente des genres, volontaire ou non. Il y a le professionnalisme qui permet de construire une image à partir d’un concept ou d’un cahier des charges et puis, il y a le récepteur, le donneur d’ordres qui doit comprendre les performances et l’efficacité d’une image. A nous professionnels de (dé)montrer la différence. Cependant, il est apparu un premier phénomène, la vulgarisation de l’image, de la représentation du monde, des services et des hommes d’une entreprise, avec l’apparition de boîtiers performants accessibles à tous. L’aboutissement à un résultat ne semble pas si difficile à réaliser pour un néophyte. Les appareils possèdent des performances hier encore inimaginables et semblent pour le plus grand nombre instiller à leurs propriétaires de grands talents. C’est tromperie, sûrement, mais vient s’ajouter un deuxième effet, l’explosion des volumes de production, donc une offre monumentale d’images visibles sur le web, car un troisième phénomène a permis une visibilité et une confrontation simple, la diffusion instantanée et gratuite. L’image nous abreuve donc à profusion. Nous voilà devant une immense vague qui vient frapper violemment la communauté des professionnels. Encore une fois, à nous de faire la différence en expliquant – et nous devons constamment expliquer – que l’image n’est pas seulement un assemblage de pixels colorés, mais le fruit d’une conception mise en œuvre à l’aide d’un réel savoir-faire.
Le but de ce livre est d’apporter un certain nombre d’éléments pour faire prendre conscience à chacun de la nouvelle réalité globale, ceci dans les trois phases du cycle de vie de l’image : la production, la gestion et la diffusion.
Il faut connaître les nouveaux acteurs de la chaîne et démontrer, faire la différence, lorsque c’est encore possible, car hélas les réseaux de diffusion ne s’arrêtent pas à nos frontières.
daniel@hennemand.com
v1.1
La chute de l’empire Kodak
Mardi 14 juillet 2009
Après avoir publié l’année passé « Une si jolie usine », François Sauteron poursuit l’évocation de ses souvenirs d’ancien DRH de l’usine Kodak de Vincennes. L’auteur peint un tableau très humain de ce qui a été le berceau de l’histoire du cinéma français, à l’époque de Charles Pathé, pour devenir un des centres majeurs de l’Eastman Kodak Company. On assiste à la montée en puissance d’un outil de production et de recherche de plus en plus performant, pour arriver à la démolition de l’usine de Vincennes en 1987 et de celle de Chalon-sur-Saône en 2007. On comprend mieux la destiné et la chute du numéro 1 de l’industrie photographique, dont l’hégémonie historique et une culture interne magistralement aveugle, l’ont empêché de comprendre à temps les avancées des techniques numériques.
… et puis François Sauteron parle de mon père, Georges Hennemand, responsable durant 24 ans de la sécurité à Vincennes. Il évoque également le Ciné Flash Club, avec Jacques Brossas et Pierre Michelet, qui m’ont permis de me former à la photographie et à l’audio-visuel, … alors je ne peux que vous recommander ces deux ouvrages publiés aux éditions de l’Harmattan
Le « Photographe » n’est pas mort!
Jeudi 25 juin 2009Communiqué officiel de Guillaume Cuvillier, rédacteur en Chef du magazine
Photothèque et Web réputation des entreprises
Mercredi 20 mai 2009Nous autres, iconographes, nous avons tous milité depuis longtemps à l’enrichissement des photothèques pour une représentation exhaustive des activités de l’entreprise. Les hommes, les produits, les services et dans le passé, les outils de production, tout devait être représenté et disponible pour les besoins d’illustration des agences ou des services internes.
On pouvait déjà évoquer le « profil d’une entreprise » à la lecture de sa représentation photographique.L’exploration d’un fonds d’images et la compréhension de son organisation rendait compte d’un métier, d’un positionnement et de la personnalité des dirigeants pour peu que les choix fussent réfléchis.
Aujourd’hui, nous voyons le périmètre de représentation de l’entreprise s’élargir, en interne avec des photothèques concurrencées par des sources qui diffusent sans forcément thésauriser l’image et en externe avec une croissance forte de sa représentation dans les différents médias électroniques.
Cette deuxième représentation devient majeure, elle impacte fortement la réputation de l’entreprise, car sa progression est de type viral, c’est-à-dire exponentielle, et elle est difficilement contrôlable car reprise et commentée par les communautés et les auteurs indépendants.
La communication visuelle n’est plus l’apanage d’une instance officielle délivrant des éléments maîtrisés, elle est constitutive de l’ensemble du verbe et de l’image bouillonnant sur les réseaux.
Au-delà de choix esthétiques et sémantiques, il est urgent de prendre conscience que le message initial peut être brouillé par une noria d’éléments non certifiés issus d’auteurs bien ou mal intentionnés.
Nous parlons ici de l’image, mais la communication dans son ensemble est concernée et nous savons qu’un déficit de réputation sur le web est néfaste.
Si la « web réputation par l’image » paraît facile à sonder, elle est complexe à contrôler et nous pensons que cette veille doit être réalisée par des professionnels de l’image. Si chacun peut scanner sa présence sur Facebook, Flickr, Picasa ou Google Images, il est moins aisé d’évaluer les messages induits et de détecter une éventuelle composante négative dans une représentation.
En tant que professionnels de l’image, nous cherchons à maîtriser la représentation photographique de l’entreprise. Seules des actions régulières de veille, de référencement manuel et de publication d’éléments certifiés peuvent assurer la construction et le maintien d’un profil numérique positif.
Quatre tests effectués cette semaine pour nous convaincre :
- Entreprise A : recherche ouverte : buzz important : premier visuel : lien vers le site d’un syndicat fortement critique à l’encontre de la politique de l’entreprise.
- Entreprise B : résultat faible sur le site communautaire Flickr, mais proposant un visuel à connotation « catastrophiste » pour les services de ladite entreprise. Visuel esthétique mais très négatif.
- Entreprise C : recherche ouverte : buzz important : sur la première page : lien vers le site du PCF évoquant la dégradation du statut des salariés de cette entreprise.
- Entreprise D / vins et spiritueux : recherche ouverte : sur la première page d’une mosaïque : lien avec un blog personnel d’un salarié. On y trouve un superbe visuel où toute la famille, parents et enfants, sont entourés de bouteilles, emblème depuis un siècle de la fabrique que je ne peux pas citer ici!