Archive pour le mot-clef ‘archivage’
Le choix de transmettre ses images numériques
Jeudi 22 août 2013« You press the button, we do the rest. »
Lundi 12 août 2013La fin définitive du Kodachrome
Mercredi 4 août 2010Sauvegarder ses photographies numériques
Mardi 6 avril 2010Notre monde numérique exige une plus grande précision dans l’archivage de nos photographie. Des outils et des solutions existent et évoluent sans cesse. La gestion peut être réalisée par chacun ou être confiée à un prestataire. La sous-traitance semble seule garantir une régularité de sauvegarde car nous autres créatifs, ne sommes pas toujours armés ou disponibles pour veiller à ne pas manquer une étape. Chacun doit faire selon son esprit, sa culture et la confiance dans les machines ou dans les prestataires de services. Deux règles sont cependant incontournables :
[1] Il faut organiser sa production en amont de toute recopie ou sous traitance
[2] Le fonds ainsi sauvegardé doit être régulièrement surveillé
La maîtrise du cycle de vie de l’image
Jeudi 25 février 2010Un objectif multiple : réduction des coûts, sécurité et réactivité
Gérer ses photos numériques : Organiser : archiver ses images
Lundi 14 décembre 2009« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »
L’archivage des images numériques est devenu une tâche essentielle pour tout photographe. L’aspect négatif du sujet est que nous produisons de plus en plus de « fichiers » qu’il nous faut « répliquer » par soucis de sécurité. Les volumes gigantesques générés nous obligent, soit à collectionner les disques durs, soit à envisager de confier l’archivage à des services extérieurs. L’aspect positif est l’offre croissante qui nous est faite pour assurer ces sauvegardes sur des sites distants et ceci de manière transparente et automatique, seul moyen de ne pas oublier une procédure qui doit être périodique.
Lors de cette conférence à la Maison Européenne de la Photographie, Aziza Mercher, directrice Marketing Europe de Carbonite, nous a présenté les services de sa société. Carbonite est un des spécialistes de l’hébergement des données multimédias. Vous pouvez pour moins de 50 euros par an vous assurer de la sauvegarde automatique de vos images, sans limitation de volume. Il faut juste être convaincu de la nécessité de sauvegarder nos documents et ne pas être effrayé de confier nos chères images à des serveurs situés sur la côte Est des Etats-Unis, ce qui après tout, n’est pas plus traumatisant que de voir nos moteurs de recherche préférés archiver la totalité de nos requêtes pour nous connaître un peu plus chaque jour, mais ceci est une autre histoire!
Cliquez sur ce lien pour consulter la présentation Carbonite.
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Rendez-vous à la Maison Européenne de la Photographie, à 18 heures
Mercredi 25 novembre 2009
« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »
Je voudrais commencer cette conférence par une anecdote; on peut toujours commencer par une anecdote, cela permet de rapporter une expérience, riche de sens parfois et force de démonstration. Cela peut donner des indices sur l’approche affective de l’auteur et révéler un certain comportement empirique; tout cela, je le prends à mon compte.
Dans ma famille, après guerre, mes parents et leur amis réalisaient des prises de vues, donc produisaient des images; réunions fraternelles, événements parisiens, excursions dans les banlieues, partaient cueillir des cerises à Montmorency, visite de châteaux et d’églises, rares voyages pour les vacances.
Tout était fixé par l’objectif, pour le plaisir et l’instant présent, puis à la naissance des enfants, l’image prit un nouveau statut, on photographia pour la postérité. Aujourd’hui, les choses ont-elles changé ?
Dans mon enfance, sans trop comprendre, j’aimais feuilleter les albums qui me paraissaient magiques, plus par la poésie des objets que pour les images que je ne voyais presque pas. L’odeur du carton ancien, les pages rigides d’un beau gris sombre, les plats de couverture en faux cuir et le cordon tressé de la reliure façon embrase, tout ceci m’attirait. Je plongeais dans des boîtes pleines de pochettes en papier aux marques mystérieuses alors, Kodak, Gevaert, Agfa… Elles renfermaient les images qui n’avaient pas été retenues pour figurer dans les albums; pochettes doubles contenant les petits tirages et les négatifs. Chacune était identifiée par un titre : Bonny-sur-Loire 1962, Juan-les-Pins 1967…
45 ans plus tard, j’ai exprimé l’idée de numériser notre « patrimoine » photographique familial. Les albums un peu décatis restaient, ainsi qu’une grande boîte dans laquelle avaient été rassemblés en vrac les petits tirages initialement rangés dans ces pochettes de laboratoire. Les négatifs eux avaient été jetés. En numérisant chaque document, j’ai pu encore obtenir quelques informations de mes parents.
Que peut-on retirer de cette histoire? Tout d’abord, une simple constatation, les albums sont sains et saufs, ils contiennent un certain nombre d’informations inscrites sur les pages. Le vrac reste plus ou moins anonyme, car les séries dispersées révélaient une signification sur chacun de leurs éléments. Les négatifs, avec leur pouvoir d’agrandissement et de restauration de l’image, ont disparu. Quelques bébés joufflus et mariés émus, encadrés, plastronnent encore au dessus des têtes de lit, ils sont jusqu’à aujourd’hui préservés.
Les ensembles construits, comme les albums, paraissent mieux résister au temps; une sélection contenue dans une sorte de livre précieux inspire peut-être un respect suffisant à sa transmission aux générations futures.
Une seconde anecdote, un ami, ancien directeur des archives sonores de RTL, à la tête d’une des plus belles collections d’enregistrements politiques au monde, a entrepris un jour une démarche auprès de la représentation américaine à Paris. A des fins de recherche, il réussit à emprunter une centaine de disques 78 tours.
Une année plus tard, désirant restituer l’ensemble, il prit contact auprès de son correspondant qu’il lui répliqua que la totalité des archives sonores anciennes avait été mise sur le trottoir, car, expliqua-t-il, l’ambassade avait besoin de place. Cela lui avait même créé des ennuis auprès du service de la voirie, évidemment tout ceci était volumineux et lourd!
Le déplacement temporaire d’une archive l’avait sauvée de la destruction.
Inspirons-nous de cette histoire pour bien comprendre que l’archivage double et déporté est une garantie dans notre quête de sauvegarde; nos originaux peuvent être détruits pas toutes sortes de causes, inondation, incendie, etc. A l’ère numérique, l’hébergement ou le stockage distant sont des garanties dont nous ne devrions pas faire l’économie, à condition de comprendre les clauses d’engagement des prestataires et de connaître les véritables coûts.
Disque « Pathé Ciment »,
premier « picture disque » français, 1904, collection Daniel Hennemand 78tours.com
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le mercredi 25 novembre de 18h à 20h
à l’auditorium de la MEP
Entrée libre dans la limite des places disponibles
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Maison Européenne de la Photographie / Auditorium
5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris
Tel : 01 44 78 75 00 Métro : Saint Paul ou Pont Marie
Conférence à la Maison Européenne de la Photographie J-2
Lundi 23 novembre 2009
« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »
Notes sur l’ouvrage :
2ème partie : Archiver et indexer
La seconde partie traite de deux sujets : l’archivage des photographies numériques, étape indispensable à la préservation de nos fichiers, et l’indexation, nécessaire à leur compréhension, pour soi-même et pour notre entourage, lors de la diffusion et du partage.
Indexer, c’est s’interroger sur la vision que peuvent avoir de notre travail, nos interlocuteurs des communautés en ligne. En plus, si vous publiez vos meilleurs clichés sur un site comme Flickr, sachez que celui-ci héberge environ quatre milliards d’images, alors si vous désirez sortir du lot, il vaut mieux attacher quelques mots clefs ou tags à chacune de vos images qui sauront ainsi se signaler aux passionnés en recherche de chefs d’œuvre.
Pour indexer correctement, y compris au niveau juridique, je propose d’appliquer la règle des quatre quarts.
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le mercredi 25 novembre de 18h à 20h
à l’auditorium de la MEP
Entrée libre dans la limite des places disponibles
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Maison Européenne de la Photographie / Auditorium
5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris
Tel : 01 44 78 75 00 Métro : Saint Paul ou Pont Marie
Conférence à la Maison Européenne de la Photographie J-12
Samedi 14 novembre 2009“Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partagerListe des intervenants
Jean-Luc Monterosso, directeur de la Maison Européenne de la Photographie (« Ouverture de la conférence »)
Guillaume Cuvillier, ancien rédacteur en chef du magazine Le Photographe (« La conscience de notre mémoire photographique existe-t-elle ? »)
Maxime Champion, photographe professionnel et journaliste spécialisé (« Un processus simple pour sauver nos images, pourquoi ne pas s’y contraindre ? »)
Patrick Peccatte, informaticien et documentaliste, expert en métadonnées (« L’information embarquée dans l’image numérique »)
Philippe Pons, photographe professionnel, spécialisé dans la communication Corporate (« L’apport du numérique dans le reportage en entreprise »)
Jean-François Camp, directeur des laboratoires photographiques Dupon (« Une solution pour bien gérer ses images numériques : la rematérialisation ? »)
David Attal et Hervé Pain, fondateurs du laboratoire « Fine art » Fotodart (« Le tirage numérique : une approche artisanale et traditionnelle conservée »)
Aziza Mercher, responsable marketing Europe de Carbonite, hébergeur (« Un prestataire assure la sauvegarde de nos fichiers »)
Matthieu Stefani, directeur de Citizenside, « Une agence photographique à l’écoute des témoins de l’actualité »)
Daniel Hennemand, analyse et organisation de l’image, consultant Edillia, (« Le cycle de vie de l’image, modération de la conférence »)
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le mercredi 25 novembre de 18h à 20h
à l’auditorium de la MEP
Entrée libre dans la limite des places disponibles
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Maison Européenne de la Photographie / Auditorium
5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris
Tel : 01 44 78 75 00 Métro : Saint Paul ou Pont Marie
50 000 images à mettre au feu !
Vendredi 14 novembre 2008
Épisode 1
Madame « S » dirigeait le département multimédia de l’entreprise « T », à l’origine, fleuron de l’industrie militaire française. Treize salariés œuvraient à la communication photo, vidéo et … multimédia d’une entreprise de 50 000 salariés. Ce terme « multimédia » avait sûrement remplacé celui d’ »audiovisuel », qui lui-même avait en son temps détrôné celui de « photothèque ». J’ai rendu visite à cette dame il y a deux ans; elle semblait bien démoralisée, visiblement même dépressive, car le service était promis au démantèlement. Madame « S » venait d’être priée d’élaborer un plan social pour son équipe. À cet instant de l’histoire, l’envi de plaisanter disparaît. Le service était le dernier résident d’un siège récent ultramoderne. Curieusement, l’entreprise venait de décider de réintégrer son ancien immeuble. C’est donc un hall immense, pavé de marbre et orné de palmiers majestueux, mais couvert de poussières, que nous traversâmes pour rejoindre ses bureaux. Je passerai les détails, après quinze années d’activité, son incompréhension et la longue énumération des difficultés à vivre cette transition qui s’achèvera finalement par un essaimage. Voyons plus loin. Arguant des mérites de son service auprès de son supérieur hiérarchique, pour défendre son budget, Madame « S » avait réclamé des subsides pour optimiser la gestion de la photothèque. Vous comprenez, disait-elle à son interlocuteur, nous avons un fonds riche de 50 000 images. La réponse fut cinglante. Madame « S » s’est entendu dire que cela importait peu et que les 50 000 iraient bientôt « au feu ».
Une triste histoire que cet épisode pour rappeler combien les archives et la mémoire des entreprises sont fragiles. Mais sommes nous toujours convaincants dans la défense de nos compétences et des budgets nécessaires au développement de nos services photos ? Pensons-nous, au-delà de toute culture de photographe, de documentaliste et de passionné d’images à apporter la garantie nécessaire de « rentabilité » de la préservation et de la valorisation des fonds iconographiques ? Ces fonds sans cesse croissants, à n’y prendre garde ne deviennent-ils pas des hydres non maîtrisables, aux missions incertaines, pour des entreprises subissant dans leurs métiers des restructurations profondes?…
Épisode 2
Madame « S » m’avait communiqué les coordonnées téléphoniques de son supérieur, je le contactais donc un mois plus tard. Sans mettre en avant des mots « suicidaires » du type « mémoire de l’entreprise », j’arrivais à échanger sur l’avenir de la photothèque et commençais à comprendre la vision d’un des directeurs adjoints de la communication d’une entreprise de plus de 50 000 salariés (tiens, une image par salarié!).
La chute est là, j’ai entendu mon interlocuteur me préciser qu’il travaillait au quotidien sur son PC avec 300 images, réparties dans des sous-dossiers et que finalement, il se demandait si cela n’était pas suffisant! Depuis, je m’interroge sur la pertinence de proposer l’entretien de fonds photographiques sans garantie de pérennité, fragilisé au gré des changements de responsables, des fusions et autres restructurations plus ou moins profondes. Contre ce genre de tempête, et tout en œuvrant pour la défense d’une certaine idée du patrimoine, ne devons nous pas au quotidien faire la promotion d’une gestion pragmatique de fonds à la volumétrie restreinte, de la portabilité des documents numériques, en adoptant des règles strictes de bonne gestion des métadonnées ?