Archive pour le mot-clef ‘sécurité’

La maîtrise du cycle de vie de l’image

Jeudi 25 février 2010

Un objectif multiple : réduction des coûts, sécurité et réactivité

Interopérabilité de l'objet numérique liée aux applications et aux flux de données

Dans ces temps de récession, la gestion des éléments de communication numériques doit être optimisée en organisant leur cycle de vie dès leur création. La livraison d’un fichier retouché pour une première exploitation par l’entreprise doit déclencher un processus de sauvegarde, de documentation et de mise à disposition pour de futures utilisations auprès des utilisateurs potentiels urbi et orbis : commerciaux, merchandiseurs, communicants, agences, distributeurs, etc.
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L’image photographique : un objet numérique facile à gérer ?

Mardi 29 décembre 2009

Nous devons considérer l’image devenue définitivement numérique comme un objet.

Cette approche à plusieurs avantages :

- L’objet induit la possibilité d’être pris en main, il est tangible et dans un contexte numérique, ce n’est pas du luxe! Il aide par la transposition d’habitudes « physiques » à la bonne gestion d’un univers virtuel mal perçu.

- L’objet est fabriqué, il a par conséquent une origine, ce qui favorise une réflexion sur les conditions de sa conception et de sa réalisation :

• Le témoignage de la chose vue et enregistrée.

• La notion du droit : droit de l’auteur, mais en amont, le droit de la représentation des êtres et des œuvres.

- L’objet est choisi dans un ensemble : mise en valeur par l’auteur, l’iconographe ou l’éditeur.

- L’objet existe, il doit être conservé et régulièrement vérifié :

• Gérer son archivage

• Détecter une dégradation

• Détecter un changement de statut  : information, archive, œuvre d’art

- L’objet à une valeur qu’il faut documenter, car il doit exister – subsister- dans un espace de communication communautaire foisonnant.

L’image sélectionnée et objétisée, grâce à l’enregistrement de métadonnées, est autonome et identifiée par opposition à la photographie diffusée dans un flux permanent d’informations risquant l’anonymat. Si l’image est sortie de son contexte, tout peut arriver, elle est mal comprise et le lien avec ses origines ayant disparu, l’auteur ne peut intervenir pour corriger un contresens ou même défendre son droit.

Nous l’avons déjà précisé, l’objétisation passe par l’intégration dans le fichier d’un certain nombre d’informations regroupées en quatre familles (règle des quatre quarts) :

- Documentaire

- Juridique

- Technique

- Sécurité / traçabilité

La gestion de cet enregistrement de métadonnées est réalisée sous l’égide de standards anciens, avec l’IPTC ou évolués, avec l’XMP.

 

L’objet image numérique offre les caractéristiques suivantes :

- Il peut être lu par tous systèmes informatiques, des unités bureautiques les plus banales aux programmes sophistiqués de retouche comme Gimp et PhotoShop.

- Il présente une forme compatible à tout enrichissement via des systèmes d’informations intervenant dans son cycle de vie. Les informations fiables contenues sont importées et récupérées par un système, modifiables en son sein par un iconographe et exportables dans un avatar numérique, pour une exploitation en aval, quelque que soit le média d’accueil.

Pour un gestionnaire, le corollaire est bien sûr le rejet d’objets ne respectant pas cette forme et l’exclusion des systèmes de gestion d’images gérant mal ou pas du tout ces standards, et ils sont encore nombreux.

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S’il faut relativiser les apports bénéfiques de ces standards, signalons le risque à considérer l’image comme une représentation isolée.

Ses origines doivent donc être mémorisées dans l’espace documentaire, car elles sont intrinsèquement signifiantes et indispensables à la compréhension de l’image. Celle-ci est unique mais souvent comprise dans un ensemble original. Nous parlons alors de fratrie à décliner sur un axe des ordonnées. C’est-à-dire qu’un objet « 2″ ne doit pas être totalement isolé de ses frères « 1″, et « 3″ et ainsi de suite.

A un niveau purement technique, nous parlons de parentalité, où il est possible sur l’abscisse de visualiser et d’accéder aux états successifs du fichier : prise de vue, fichier de développement, exemplaire d’exploitation et copie dégradée pour consultation.

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Gérer ses photos numériques : Organiser : archiver ses images

Lundi 14 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »

L’archivage des images numériques est devenu une tâche essentielle pour tout photographe. L’aspect négatif du sujet est que nous produisons de plus en plus de « fichiers » qu’il nous faut « répliquer » par soucis de sécurité. Les volumes gigantesques générés nous obligent, soit à collectionner les disques durs, soit à envisager de confier l’archivage à des services extérieurs. L’aspect positif est l’offre croissante qui nous est faite pour assurer ces sauvegardes sur des sites distants et ceci de manière transparente et automatique, seul moyen de ne pas oublier une procédure qui doit être périodique.

Lors de cette conférence à la Maison Européenne de la Photographie, Aziza Mercher, directrice Marketing Europe de Carbonite, nous a présenté les services de sa société. Carbonite est un des spécialistes de l’hébergement des données multimédias. Vous pouvez pour moins de 50 euros par an vous assurer de la sauvegarde automatique de vos images, sans limitation de volume. Il faut juste être convaincu de la nécessité de sauvegarder nos documents et ne pas être effrayé de confier nos chères images à des serveurs situés sur la côte Est des Etats-Unis, ce qui après tout, n’est pas plus traumatisant que de voir nos moteurs de recherche préférés archiver la totalité de nos requêtes pour nous connaître un peu plus chaque jour, mais ceci est une autre histoire!

Cliquez sur ce lien pour consulter la présentation Carbonite.

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Gérer ses photos numériques : Organiser : comprendre les métadonnées

Lundi 7 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »

Photographie : Maxime Champion

Lors de cette conférence à la Maison Européenne de la Photographie, Patrick Peccate a réussi en quinze minutes à nous faire un exposer d’une grande clarté sur la nature et les applications des métadonnées de l’image. Je crois que nous avons tous intérêt à relire sa présentation qu’il partage aimablement sur le site Slideshare.

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Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo photogestion

Gérer ses photos numériques : Exploiter : Comment contrôler ses images ?

Jeudi 3 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »undefined

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Dans la troisième partie, un chapitre évoque les différentes formes de détournement de nos images et propose des protection possibles.

Bien sûr, il y a les moyens techniques mais personnellement je ne crois ni à leur efficacité, ni à leur légitimité. En effet, avant de penser à verrouiller, informons clairement sur nos intentions d’auteur; il est fréquent de voir des images non créditées, y compris sur les sites des agences photo ou ceux des grandes entreprises. Nous consultons et récupérons alors des images anonymes, sans légende et sans paternité qu’il est impossible d’exploiter dans le bon droit. Elles encombrent dangereusement la toile, un peu comme ces satellites morts tournant dans l’espace.

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Deux exemples d’images « détournées » :

- l’une (en dessous) par une association régionale d’automobile, là, le crédit est apposé et est cohérent avec la déclaration « Creative Commons » lisible sur ma page Flickr.

l’autre (en tête d’article) : où non seulement l’images est exploitée sans crédit, mais elle est déformée. Une remarque, ceci est l’œuvre d’un ami génial et je trouve le résultat bien au delà de ma propre « création », mais ceci est une autre histoire; l’habitude de remixer une création initiale, phénomène contemporain majeur.

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Il parait donc intéressant de souligner l’importance de l’indexation de l’image à l’aide de métadonnées. Terme à comprendre au sens premier, c’est-à-dire comme une information accompagnant et renseignant un document :

- les métadonnées inscrites dans le fichier image lui-même,

- l’information de légende de cette image sur une page web et enfin,

- au sein même de la page, au niveau de son code source.

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Rendez-vous à la Maison Européenne de la Photographie, à 18 heures

Mercredi 25 novembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »

Je voudrais commencer cette conférence par une anecdote; on peut toujours commencer par une anecdote, cela permet de rapporter une expérience, riche de sens parfois et force de démonstration. Cela peut donner des indices sur l’approche affective de l’auteur et révéler un certain comportement empirique; tout cela, je le prends à mon compte.

Dans ma famille, après guerre, mes parents et leur amis réalisaient des prises de vues, donc produisaient des images; réunions fraternelles, événements parisiens, excursions dans les banlieues, partaient cueillir des cerises à Montmorency, visite de châteaux et d’églises, rares voyages pour les vacances.

Tout était fixé par l’objectif, pour le plaisir et l’instant présent, puis à la naissance des enfants, l’image prit un nouveau statut, on photographia pour la postérité. Aujourd’hui, les choses ont-elles changé ?

Dans mon enfance, sans trop comprendre, j’aimais feuilleter les albums qui me paraissaient magiques, plus par la poésie des objets que pour les images que je ne voyais presque pas. L’odeur du carton ancien, les pages rigides d’un beau gris sombre, les plats de couverture en faux cuir et le cordon tressé de la reliure façon embrase, tout ceci m’attirait. Je plongeais dans des boîtes pleines de pochettes en papier aux marques mystérieuses alors, Kodak, Gevaert, Agfa… Elles renfermaient les images qui n’avaient pas été retenues pour figurer dans les albums; pochettes doubles contenant les petits tirages et les négatifs. Chacune était identifiée par un titre : Bonny-sur-Loire 1962, Juan-les-Pins 1967…

45 ans plus tard, j’ai exprimé l’idée de numériser notre « patrimoine » photographique familial. Les albums un peu décatis restaient, ainsi qu’une grande boîte dans laquelle avaient été rassemblés en vrac les petits tirages initialement rangés dans ces pochettes de laboratoire. Les négatifs eux avaient été jetés. En numérisant chaque document, j’ai pu encore obtenir quelques informations de mes parents.

Que peut-on retirer de cette histoire? Tout d’abord, une simple constatation, les albums sont sains et saufs, ils contiennent un certain nombre d’informations inscrites sur les pages. Le vrac reste plus ou moins anonyme, car les séries dispersées révélaient une signification sur chacun de leurs éléments. Les négatifs, avec leur pouvoir d’agrandissement et de restauration de l’image, ont disparu. Quelques bébés joufflus et mariés émus, encadrés, plastronnent encore au dessus des têtes de lit, ils sont jusqu’à aujourd’hui préservés.

Les ensembles construits, comme les albums, paraissent mieux résister au temps; une sélection contenue dans une sorte de livre précieux inspire peut-être un respect suffisant à sa transmission aux générations futures.

Une seconde anecdote, un ami, ancien directeur des archives sonores de RTL, à la tête d’une des plus belles collections d’enregistrements politiques au monde, a entrepris un jour une démarche auprès de la représentation américaine à Paris. A des fins de recherche, il réussit à emprunter une centaine de disques 78 tours.

Une année plus tard, désirant restituer l’ensemble, il prit contact auprès de son correspondant qu’il lui répliqua que la totalité des archives sonores anciennes avait été mise sur le trottoir, car, expliqua-t-il, l’ambassade avait besoin de place. Cela lui avait même créé des ennuis auprès du service de la voirie, évidemment tout ceci était volumineux et lourd!

Le déplacement temporaire d’une archive l’avait sauvée de la destruction.

Inspirons-nous de cette histoire pour bien comprendre que l’archivage double et déporté est une garantie dans notre quête de sauvegarde; nos originaux peuvent être détruits pas toutes sortes de causes, inondation, incendie, etc. A l’ère numérique, l’hébergement ou le stockage distant sont des garanties dont nous ne devrions pas faire l’économie, à condition de comprendre les clauses d’engagement des prestataires et de connaître les véritables coûts.

Disque « Pathé Ciment »,

premier « picture disque » français, 1904, collection Daniel Hennemand 78tours.com

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le mercredi 25 novembre de 18h à 20h

à l’auditorium de la MEP

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Maison Européenne de la Photographie / Auditorium

5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris

Tel : 01 44 78 75 00 Métro : Saint Paul ou Pont Marie

Paternité, recherche inversée et métadonnées !

Mardi 16 juin 2009

Comme chacun sait, le renseignement de métadonnées dans un fichier image permet l’identification et la bonne compréhension d’un document.Pour l’identification de ce visuel marquant, l’utilisation d’un moteur de recherche inversé comme TinEye donne un résultat riche, mais il est difficile pour autant de remonter à la source et d’en identifier l’auteur.Si vous avez cette information, merci de bien vouloir me le transmettre.contact

Images numériques et héritage

Lundi 29 septembre 2008

Face à la dématérialisation de l’objet photographique, nous réfléchissons sur les moyens à mettre en œuvre pour garantir la pérennité de ces informations (réplications, surveillance des supports, gestion des métadonnées, etc…). Les sphères professionnelles traitent de ces problématiques, mais les comportements et processus grand publics sont rarement étudiés.

L’hébergement des fichiers photographiques et leur partage virtuel sont deux services qui se généralisent (Picasa, Flickr…) car ils sont performants et gratuits.

Comment prévoir dorénavant la transmission des collections sur plusieurs générations ? Je numérise actuellement les albums de ma famille. Certaines images ont 80 ans d’âge et le premier album date de 1946. Que deviendront les productions « purement » numériques, stockées sur disques, pour la plupart non imprimées ?

Transmission, héritage, disparition soudaine, perte des mots de passe, méconnaissance même de l’existence de ces publications, avenir d’une pile de disques de 12 cm archivée dans une boîte à CD.

Allons-nous vers une saturation d’images photographiques ? Sûrement, mais le village globale sera-t-il peuplé d’images anonymes ?

Comment garantir un patrimoine numérique alors ? Au-delà des aspects techniques, je veux évoquer la transmission de sommes tangibles où non seulement les images seront lisibles, mais le contexte aussi : ordres, mises en pages, légendes, etc… L’objet était présent jusqu’alors sur l’étagère de notre bibliothèque. L’album numérique existe-t-il réellement ?

Devons-nous nous forcer à imprimer notre production, confions-nous aveuglément nos archives aux géants de l’Internet ou devons-nous trouver un autre médium à confier à nos héritiers ?

Pérennité des formats numériques : RAW, TIFF, DNG …

Mardi 23 septembre 2008

1) C’est vrai qu’un nouveau standard peut-être meilleur qu’un autre, plus ancien.

2) Un éditeur ne peut pas garantir la pérennité de son développement, même Adobe ! Seule une popularité rapidement acquise mène au standard.

Le RAW est un concept plein d’espoir pour les créateurs, mais encore propriétaire pour chaque constructeur.

L’offre DNG Adobe est attrayante et j’espère que cela deviendra un standard, mais ce n’est pas le cas.

Dans mon job, je m’interroge sur la conservation des fichiers Images et ce n’est pas gagnée !

Pour avoir travaillé chez Kodak quelques années, je me méfie des innovations « futurs standards ».

Nous voyons les techniques évoluer et devons observer sans relâche le degré de conservation / récupération / compatibilité.

Par analogie, les supports que nous utilisons depuis trente ans nous donnent parfois quelques inquiétudes :

argentiques, puis numériques / disquettes / disques durs / Syquest 44 / 88 / Zip, Jaz / CD-Rom / Photo CD Kodak ! …/ DVD / Compact Flash, MemoryStick, etc…

Mais il s’agit là de problèmes de supports plus que d’algorithmes,

Pertes constatées dans mon propre fonds :

argentique Ekta : 5 % (dérive couleurs / récupérable)

Kodachrome : 0% normal :-) )

supports SYQUEST 20 % (100 u.)

disques durs : 3 / 8

CD-Rom 0% [Bertrand Lavédrine ne le croirait pas !]

mais pas mal de perte tout de même :-(

d’où mon interrogation…

Et que vivent le RAW et la pérennité de nos archives !

Nouveau boîtier, nouvelles images, nouveau standard de fichier

Dimanche 22 juin 2008

Je viens d’acheter un compact hier, à la FNAC; un Canon G9. Etonnant de ressemblance avec un 24×36 des années 70 ! Compact, râblé, robuste… Inspire confiance, reste à voir la production qui en sortira ! Pourquoi un G9, parce qu’il fait partie de la famille restreinte des compacts générant des fichiers RAW. Je stocke des 24×36, 4×5″, TIF, JPG … et exploite ces données. Qu’en sera-t-il des RAW dans cinq / dix ans ? Standardisation à venir ? Ou, au contraire, oublie de la plupart et impossibilité de les exploiter avec les futurs logiciels et systèmes d’exploitation ? Conversion obligée au moins en TIF ? Sauvegarde supplémentaire, définition de processus, copies … Pas simple de rester visible :-(