Bientôt sur ce blog, nous nous interrogerons sur les moyens appropriés pour gérer un fonds photographique. Nous passerons en revue les différentes solutions mises à notre disposition par les éditeurs pour analyser, indexer et diffuser les documents visuels. Aujourd’hui, interrogeons-nous sur la qualité de l’offre faite en tant que photographe et sur les moyens qui peuvent nous aider à différencier notre travail de celui d’un autre, face à un acheteur potentiel. Faut-il vendre de l’objectivité ou enrichir la représentation de notre connaissance; accompagner le réel d’un vécu? La scénarisation est elle une solution?
Chercher des images, comprendre les images
21 juillet 2010Hervé Bernard nous propose un ouvrage pour comprendre l’image et le fonctionnement de notre regard. Une bible pour aimer l’image
8 juillet 2010Hervé Bernard est créateur photographe, journaliste technique et enseignant. Hervé est un de nos experts en image, provocateur, bouillonnant d’idées et perpétuellement en quête d’échanges. Il s’interroge depuis longtemps sur les processus de création visuelle et propose ici une lecture de photographe tant sur l’œuvre d’art traditionnelle que sur l’image photographique fixe et animée. Il s’interroge sur la réception et la transformation de cette image, sur le plan technique, aux différentes étapes de sa reproduction/publication et sur le plan intellectuel, au niveau de la lecture et de la compréhension du récepteur.
L’iPad et la presse payante
27 mai 2010Aujourd’hui, je me suis confronté à deux titres de la presse quotidienne française en cherchant successivement à reproduire et télécharger un article découvert dans la version « papier » et en vérifiant l’existence d’un second contenu sans avoir acquis la version disponible en kiosque. La recherche d’un nouveau modèle économique pousse les éditeurs à faire des offres peut lisibles pour nous, lecteurs – nouveaux web-consommateurs -, soit en offrant sans contrepartie le contenu du jour, soit en proposant à la vente ces mêmes articles quelques jours plus tard avec un statut d’archives.
L’iPad vendeur et normateur?
19 mai 2010L’iPad est quasiment à la porté de nos doigts fébriles et beaucoup de rédactionnels développent leurs commentaires d’arrière-garde sur l’économie des commissions excessives prélevées par Apple sur les développements ou sur l’apparente pauvreté des équipements de l’appareil, etc. Tout ceci ira en s’améliorant au gré des nouvelles versions; pour ma part, je ne suis pas inquiet.
En revanche, je suis enthousiaste de voir une nouvelle voie possible à l’évolution de l’ergonomie des sites web et je me surprends à rêver d’un mouvement de standardisation des interfaces de consultation.
Tirage photo en ligne chez un pro!
29 avril 2010« Gérer ses photos numériques » : Exploiter : Imprimer ses images
Lors de la rédaction de cette troisième partie de l’ouvrage, « Exploiter », j’ai présenté quatre possibilités : [1] imprimer soi-même, [2] envoyer ses fichiers à un laboratoire grand public via le Net [3] solliciter un atelier d’art d’impression numérique [4] confier ses fichiers à un laboratoire pro traditionnel (page 105-106). En ce qui concerne cette dernière catégorie, Michel Vaissaud, le directeur technique des laboratoires Picto, m’a gentiment fait remarquer que je ne pouvais pas ignorer le service en ligne proposé par son entreprise, « Tirage direct », bien plus riche que ceux que je présentais. Aussitôt dit, aussitôt fait, je ne pouvais ignorer cette observation, car j’avais une idée préconçue en ce qui concerne les labos pro qui semblaient s’être endormi sur leurs lauriers. Voici l’histoire comptée…
La psychologie d’une décision appliquée à la (non) sauvegarde des données
24 avril 2010Dans l’article du 2 février dernier, « Le point de crise abaissé », nous avons parlé des effets de l’ergonomie sur le comportement des utilisateurs. Nous avons imaginé un point au delà duquel ceux-ci décrochaient et refusaient de faire un effort supplémentaire pour accéder à une information pourtant disponible. Nous avons parlé des éditeurs qui investissaient dans la « facilitation » de ces accès, pour familiariser l’utilisateur aux comportements de consultation sur un écran et amoindrir sa réticence à un acte d’achat.
Aujourd’hui, nous tentons de comprendre le raisonnement qui va décider l’usager à sauvegarder des données d’une manière professionnelle en particulier en s’abonnant à un service proposé par un prestataire. Nous allons tenter de faire la part dans le processus de raisonnement de ce qui relève de l’analyse objective et de la prise en compte de facteurs supplémentaires, à priori sans rapport avec la préoccupation initiale, la sauvegarde des données.
Nous posons cette question pour deux raisons :
- On constate toujours une grande réticence à voir ses propres fichiers hébergés « ailleurs » alors que les offres se multiplient à des prix abordables.
- Les offres les plus sérieuses ne semblent pas être les plus favorisées.
En réponse au post sur VIADEO > Hub « Communication interne »
23 avril 2010Cher Monsieur,
Tout ce que vous avez bien voulu m’écrire, j’y souscris totalement, merci donc pour cette réaction; j’aurais été honoré par votre présence à ce petit-déjeuner.
Vous avez raison, il y a une confusion permanente des genres, volontaire ou non. Il y a le professionnalisme qui permet de construire une image à partir d’un concept ou d’un cahier des charges et puis, il y a le récepteur, le donneur d’ordres qui doit comprendre les performances et l’efficacité d’une image. A nous professionnels de (dé)montrer la différence. Cependant, il est apparu un premier phénomène, la vulgarisation de l’image, de la représentation du monde, des services et des hommes d’une entreprise, avec l’apparition de boîtiers performants accessibles à tous. L’aboutissement à un résultat ne semble pas si difficile à réaliser pour un néophyte. Les appareils possèdent des performances hier encore inimaginables et semblent pour le plus grand nombre instiller à leurs propriétaires de grands talents. C’est tromperie, sûrement, mais vient s’ajouter un deuxième effet, l’explosion des volumes de production, donc une offre monumentale d’images visibles sur le web, car un troisième phénomène a permis une visibilité et une confrontation simple, la diffusion instantanée et gratuite. L’image nous abreuve donc à profusion. Nous voilà devant une immense vague qui vient frapper violemment la communauté des professionnels. Encore une fois, à nous de faire la différence en expliquant – et nous devons constamment expliquer – que l’image n’est pas seulement un assemblage de pixels colorés, mais le fruit d’une conception mise en œuvre à l’aide d’un réel savoir-faire.
Le but de ce livre est d’apporter un certain nombre d’éléments pour faire prendre conscience à chacun de la nouvelle réalité globale, ceci dans les trois phases du cycle de vie de l’image : la production, la gestion et la diffusion.
Il faut connaître les nouveaux acteurs de la chaîne et démontrer, faire la différence, lorsque c’est encore possible, car hélas les réseaux de diffusion ne s’arrêtent pas à nos frontières.
daniel@hennemand.com
v1.1
Quel avenir pour notre patrimoine photographique ?
20 avril 2010Les solutions attendues pour la préservation du patrimoine photographique se trouveront dans l’édiction de méthodes, dans l’intégration des savoir-faire de dématérialisation et de partage par la communauté scientifique et dans leur transmission aux nouvelles générations de gestionnaires. La pérennité du patrimoine sera aussi assurée par une indexation structurée s’appuyant sur un modèle lié à la communication et non à l’archivage exclusivement. Enfin, l’avenir des fonds est étroitement lié à leur diffusion afin de mettre à profit une indexation collaborative et communautaire, accélérateur magnifique de la connaissance du document.