Archive pour mai 2009

Eric Delamarre propose trois stages de formation en gestion pour les métiers de l’image

Lundi 25 mai 2009

1/ Programme « p0″ se déroulera le 8 juillet 2009• La déclaration d’activité et les conséquences des choix qui sont faits sur les bénéfices et les conditions de déductibilités des frais professionnels.• Le régime micro BNC et Auto-entrepreneur (Pertinence ou non pertinence de ce choix en fonction des critères précis de l’activité).• Le régime de la déclaration contrôlée (Les dépenses déductibles, frais variables et frais fixes comment maîtriser ses coûts).• Explication du fonctionnement de la TVA et les mode de déclaration (Franchise, simplifié, réèl).• Les régimes sociaux, les cas particuliers (Agessa, Maison des artistes et les cas généraux – Régime Social des Indépendants).2/ Programme « bases de départ » se déroulera le 9 juillet 2009• Calcul de coût de revient, devis et note d’auteur (règles générales et particulières)Exemple et exercice corrigés en commun• Règles de bases de comptabilité en recettes/dépenses et créances/dettes. Mise en place des postes de dépenses en fonction de son activitéApplication avec exemple d’une déclaration de BNC – 2035• Taxe professionnelle, Frais de véhicule, Amortissements ….• La prospection (base) pour se constituer un fichier et en assurer le suivi.• Techniques de ventes et d’achats (base) reconnaître et déjouer quelques méthodes rencontrées au cours des entretiens de prospection.3/ Programme « droit d’auteur  » se déroulera le 10 juillet 2009• Œuvre de l’esprit et œuvre d’art• Droit moral et droit patrimonial• Œuvre de commande et œuvre préexistante• Règles de proportionnalité et barèmes officiels, limite et conditions d’application des forfaits (selon le CPI)• Rédaction des notes d’auteur en application des règles comptables, fiscales et sociales (assujettissement, affiliation, obligations administratives ….)• Conditions précises de  l’application du taux réduit de TVA (Détail des textes officiels)• Exonération de la TP (Explications et argumentations en cas de réclamation des impôts)1 jour : 215,28 € TTC2 jours : 387,50 € TTC3 jours : 516,67 € TTCMercredi 08 juillet pour le programme « p0″Jeudi 09 juillet pour le programme « bases de départ »Vendredi 10 juillet pour le programme « droits d’auteur »Le site d’Eric Delamarre

Photothèque et Web réputation des entreprises

Mercredi 20 mai 2009

Nous autres, iconographes, nous avons tous milité depuis longtemps à l’enrichissement des photothèques pour une représentation exhaustive des activités de l’entreprise. Les hommes, les produits, les services et dans le passé, les outils de production, tout devait être représenté et disponible pour les besoins d’illustration des agences ou des services internes.
On pouvait déjà évoquer le « profil d’une entreprise » à la lecture de sa représentation photographique.L’exploration d’un fonds d’images et la compréhension de son organisation rendait compte d’un métier, d’un positionnement et de la personnalité des dirigeants pour peu que les choix fussent réfléchis.
Aujourd’hui, nous voyons le périmètre de représentation de l’entreprise s’élargir, en interne avec des photothèques concurrencées par des sources qui diffusent sans forcément thésauriser l’image et en externe avec une croissance forte de sa représentation dans les différents médias électroniques.
Cette deuxième représentation devient majeure, elle impacte fortement la réputation de l’entreprise, car sa progression est de type viral, c’est-à-dire exponentielle, et elle est difficilement contrôlable car reprise et commentée par les communautés et les auteurs indépendants.
La communication visuelle n’est plus l’apanage d’une instance officielle délivrant des éléments maîtrisés, elle est constitutive de l’ensemble du verbe et de l’image bouillonnant sur les réseaux.
Au-delà de choix esthétiques et sémantiques, il est urgent de prendre conscience que le message initial peut être brouillé par une noria d’éléments non certifiés issus d’auteurs bien ou mal intentionnés.
Nous parlons ici de l’image, mais la communication dans son ensemble est concernée et nous savons qu’un déficit de réputation sur le web est néfaste.
Si la « web réputation par l’image » paraît facile à sonder, elle est complexe à contrôler et nous pensons que cette veille doit être réalisée par des professionnels de l’image. Si chacun peut scanner sa présence sur Facebook, Flickr, Picasa ou Google Images, il est moins aisé d’évaluer les messages induits et de détecter une éventuelle composante négative dans une représentation.
En tant que professionnels de l’image, nous cherchons à maîtriser la représentation photographique de l’entreprise. Seules des actions régulières de veille, de référencement manuel et de publication d’éléments certifiés peuvent assurer la construction et le maintien d’un profil numérique positif.

Quatre tests effectués cette semaine pour nous convaincre :

  • Entreprise A : recherche ouverte : buzz important : premier visuel : lien vers le site d’un syndicat fortement critique à l’encontre de la politique de l’entreprise.
  • Entreprise B : résultat faible sur le site communautaire Flickr, mais proposant un visuel à connotation « catastrophiste » pour les services de ladite entreprise. Visuel esthétique mais très négatif.
  • Entreprise C : recherche ouverte : buzz important : sur la première page : lien vers le site du PCF évoquant la dégradation du statut des salariés de cette entreprise.
  • Entreprise D / vins et spiritueux : recherche ouverte : sur la première page d’une mosaïque : lien avec un blog personnel d’un salarié. On y trouve un superbe visuel où toute la famille, parents et enfants, sont entourés de bouteilles, emblème depuis un siècle de la fabrique que je ne peux pas citer ici!

www.edillia.com

HADOPI & archaïsme

Lundi 18 mai 2009

Depuis plusieurs années, j’espère et attends la suppression « papiers » de tous mes échanges avec l’administration et la collectivité en général. J’y suis presque arrivé; plus de courrier par voie postale, sauf la pub. Depuis plusieurs années l’état réorganise ses services pour arriver à un certain niveau de performances dans les domaines de la dématérialisation. Parallèlement à cela, certains hommes politiques hors d’âge, du moins culturellement, ont cru bon de céder au lobbying des éditeurs musicaux traditionnellement passifs; le label allemand Odéon, en 1905 déjà, gravait la matrice de ses disques en ménageant une marge à mi-course de la plage pour éviter les copies illicites. Après des années d’immobilisme de part et d’autres, ces majors et beaucoup de nos hommes politiques qui ne semblent toujours pas utiliser les outils de communication numérique, on nous sert cette loi absurde, non pas par l’esprit, car la défense des créateurs et des producteurs est tout à faire louable, mais par une incompatibilité avec le réel. Si tu copies, je te coupe le réseau! Donc, tu n’auras plus accès à tous les services publics et privés qui font de toi un homme numérique du XXI ème siècle, ce qui est souhaitable pour la communauté : banque, impôts, assurance, mutuelle et j’allais oublier, achat en ligne! J’espère que les brillants cerveaux qui ont élaboré cette loi ont pensé à faire rétablir dans le cas d’une suspension, le bon vieux courrier  »papier » indispensable pour que le délinquant puisse continuer à payer ses impôts.

NB : amateur de musique, j’achète légalement mes disques. Sur plusieurs dizaines de milliers de disques 78, 33, 45 tours, et CD, je dois avoir enfreint la loi sur la propriété artistique avec moins de dix copies « pirates »; ce n’est absolument pas le sujet.

Comment peut-on imaginer couper l'accès à la communication? Comment contredire le plan national du déploiement de l'économie numérique? Photo Daniel Hennemand

conseil & formation