Archive pour la catégorie ‘5-EXPLOITATION DE L'IMAGE’

Gérer ses photos numériques : Exploiter : le tirage d’art

Dimanche 6 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »undefined

La participation de l’équipe de Fotodart à la conférence de la Maison Européenne de la Photographie m’a semblé évidente, tant ce jeune atelier est représentatif de la nouvelle génération des compagnons du numérique, comme ils s’intitulent eux-même. David Attal et Hervé Pain forment une équipe indissociable; ici Hervé nous parle de son beau métier de tireur-imprimeur d’images.

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Gérer ses photos numériques : Exploiter : Comment contrôler ses images ?

Jeudi 3 décembre 2009

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »undefined

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Dans la troisième partie, un chapitre évoque les différentes formes de détournement de nos images et propose des protection possibles.

Bien sûr, il y a les moyens techniques mais personnellement je ne crois ni à leur efficacité, ni à leur légitimité. En effet, avant de penser à verrouiller, informons clairement sur nos intentions d’auteur; il est fréquent de voir des images non créditées, y compris sur les sites des agences photo ou ceux des grandes entreprises. Nous consultons et récupérons alors des images anonymes, sans légende et sans paternité qu’il est impossible d’exploiter dans le bon droit. Elles encombrent dangereusement la toile, un peu comme ces satellites morts tournant dans l’espace.

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Deux exemples d’images « détournées » :

- l’une (en dessous) par une association régionale d’automobile, là, le crédit est apposé et est cohérent avec la déclaration « Creative Commons » lisible sur ma page Flickr.

l’autre (en tête d’article) : où non seulement l’images est exploitée sans crédit, mais elle est déformée. Une remarque, ceci est l’œuvre d’un ami génial et je trouve le résultat bien au delà de ma propre « création », mais ceci est une autre histoire; l’habitude de remixer une création initiale, phénomène contemporain majeur.

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Il parait donc intéressant de souligner l’importance de l’indexation de l’image à l’aide de métadonnées. Terme à comprendre au sens premier, c’est-à-dire comme une information accompagnant et renseignant un document :

- les métadonnées inscrites dans le fichier image lui-même,

- l’information de légende de cette image sur une page web et enfin,

- au sein même de la page, au niveau de son code source.

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Conférence à la Maison Européenne de la Photographie J-1

Mardi 24 novembre 2009

 

« Gérer ses photos numériques : trier, archiver, partager »

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Notes sur l’ouvrage :

3ème partie : Exploiter

Enfin, la dernière partie recense les différentes voies d’exploitation de l’image sous forme matérielle et tangible, avec le tirage photographique, ou virtuelle, vers un tiers. En utilisant le langage propre à l’ère numérique, nous communiquons ces images dématérialisées vers notre famille, nos amis ou la communauté entière du web. Cette partie a pour utilité une meilleure compréhension des avantages, mais aussi des inconvénients, voir des dangers, à utiliser ces nouveaux outils ou services. J’évoque également la mutation fulgurante des expertises, leur juxtaposition qui aboutit à la disparition d’un certain métiers. Ceci pour dire qu’il faut prendre conscience de la fragilité des solutions proposées et que seule une bonne gestion de nos images, en amont, peut leur garantir un certain avenir.

 

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le mercredi 25 novembre de 18h à 20h

à l’auditorium de la MEP

Entrée libre dans la limite des places disponibles

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Maison Européenne de la Photographie / Auditorium

5/7 rue de Fourcy, 75004 Paris

Tel : 01 44 78 75 00 Métro : Saint Paul ou Pont Marie

La dématérialisation et le changement de statut des photographes

Mercredi 18 novembre 2009

L’image numérique a initié un mouvement de transformation en profondeur de l’économie de la photographie en permettant au plus grand nombre une visibilité planétaire de leur production. Hier, le livre et la presse offraient aux photographes professionnels la reconnaissance de milliers de lecteurs et progressivement la notoriété. Désormais, la diffusion et les échanges entre des millions d’internautes donnent à chaque photographe amateur une popularité minimum quelque soit son talent et en dépit de tout statut de créateur. Tous sont vus, beaucoup sont remarqués, certain accèdent à la popularité et font commerce de leur production par l’entremise des agences photos décidées à s’ouvrir aux nouveaux auteurs. Cette évolution bouleverse le système économique de l’image, choque les professionnels qui ne sont pas prêts à affronter cette concurrence. Celle-ci remet en question la valeur même de la photographie de commande, puisque ce phénomène atteint jusqu’aux donneurs d’ordre et modifie leur comportement dans des domaines où la réflexion et la réalisation d’une image adaptée étaient hier encore de rigueur.

Le clown sur l'armoire. Photo Daniel Hennemand

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Ma première FOTOlia à un euro!

Vendredi 16 octobre 2009

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Fotolia est une agence dite « microstock », c’est-à-dire qu’elle privilégie un modèle économique de vente d’images à bas prix pour toutes utilisations et sans limitation dans le temps.

Ces entreprises sont relativement jeunes, Fotolia est opérationnelle depuis 2005. Par la nouveauté de leur positionnement et le dynamisme, pour ne pas dire l’agressivité de leur discours, elles viennent déranger la communauté des photographes professionnels, des agences traditionnelles et des acheteurs.

La gène vient tout d’abord des conditions générales de vente qui sont à la limite de la contradiction avec la législation protectrice française vis-à-vis des créateurs. Elles dérangent également au niveau de la moral, car le discours commercial percutant sous entend que les tarifs pratiqués par les « anciennes » agences sont trop élevés, la protection des créateurs serait excessive, tout ceci paralysant un marché de l’image qui avait de toute évidence besoin d’être « libéré ». 

Depuis trois ans, on ne lit pas un article sur la défense des photographes, on n’assiste pas à un débat sur l’avenir du marché de la photographie, sans que l’on ne brandisse le nom diabolique de « Fotolia », cité comme l’exemple de la cause de la crise de ce marché. Ce matin encore, au Salon de la Photo, lors de la manifestation de l’UPC.

J’ai rencontré les collaborateurs français de cette agence la semaine dernière; ils m’ont accueilli avec un discours dynamique dénué de toute gêne vis-à-vis de cet environnement polémique; c’était à se demander si ces débats étaient arrivés à leurs oreilles.

Tout est résumé dans l’argumentaire commerciale :

1- Les tarifs pratiqués par Fotolia permettent aux acheteurs de renouveler souvent leur iconographie. Au lieu d’utiliser une ou deux images achetées à plusieurs milliers d’euros, ils peuvent acquérir beaucoup d’images à quelques euros. A cet instant, j’ai entendu une visiteuse poser la question clichée : « je vais refaire mon site, mais je n’ai pas beaucoup de budget… », c’est à croire que cette dame venait faire de la figuration, mais d’autres sont venus ensuite.

2- Avec 6 millions de références, le catalogue Fotolia contient des images de grande qualité.

3- Fotolia accorde des marges plus importantes aux créateurs : 30 à 61%, au lieu des 30 à 40% habituels, soit 10 à 20 % de plus par rapport à la concurrence. Pour un photographe « contributeur », la rentabilité ne se fait pas sur le chiffre d’une seule vente, mais sur le volume des ventes.

4- La force de Fotolia est de connaître les législations locales, contrairement aux gros agences américaines qui semblent méconnaître le droit typiquement français, par exemple.

 

On ajoute que le chiffre d’affaire de la vente d’images ne baisse pas, mais il est réparti autrement.

 

Fotolia propose une application pour l’iPhone et une API pour que les entreprises puissent intégrer le site de l’agence dans les Intranets. De cette manière, il est beaucoup plus aisé pour les collaborateurs de consulter et d’acheter à partir de leur interface professionnelle.

A mon retour du salon, je me suis connecté à fotolia.fr et j’ai profité de mon « code promo » pour télécharger deux images que me permettait ce crédit.

J’ai choisi deux images, dont ce bel oiseau au format « XS » : 425×282. Le titre est le suivant : Martin pescatore © Samuele

J’ai regardé les métadonnées proposées dans ce fichier, les voici : « martin pescatore,pescatore,uccello,colore »; « posato,ramo,visione,profilo,lisciare,penne,ruotare »; « capo,becco,sguardo,vicino,particolare,orizzontale »; « natura,fauna,avicola »; martin pescatore; pescatore; uccello; colore; posato; ramo; visione; profilo; lisciare; penne; ruotare; capo; becco; sguardo; vicino; particolare; orizzontale; natura; fauna; avicola

Copyright : Samuele

Lorsque j’évoque la concurrence du numéro un mondial, qui possède également une agence de ce type, l’équipe enjouée répond qu’ils sont vieux et engoncés dans leur veilles méthodes de management.

Enfin, lorsque j’évoque Flickr comme source d’inspiration montante et riche de plus de 3 milliards d’images, là j’observe une sorte de mépris; « Flickr, c’est pour les amateurs, c’est une grosse source de problèmes juridiques pour les utilisateurs futurs. Le nouveau partenariat entre l’agence numéro un justement et Flickr pour la commercialisation d’un best off n’a pas eu l’air d’impressionner mes hôtes. En revanche, on me rappelle que Corbis distribue Fotolia!

 

Les mots-clefs ? ‘Servent à rien !

Lundi 28 septembre 2009

C’est bizarre de lire des choses bizarres, dès le lundi matin : vu dans la lettre de l’excellent site d’Abondance :  Google et la balise meta « keywords »  ->  ma petite réponse du jour :Bonjour, … sauf que, les mots-clefs sont des éléments traditionnellement essentiels à l’identification et à la communication, pour les documentalistes et pour les iconographes. Cette réflexion doit être exploitée sur toute la chaîne de transmission de l’image : production -> sélection + référencement -> publication. Nier les mots-clefs, c’est un peu comme détruire les plans de l’architecte avant de construire une maison. C’est effectivement un moyen de voir le positionnement des autres, mais aussi de se positionner soit-même. Définir un contexte, orienter des significations, etc. Ce n’est pas parce que Dieu le veut, qu’il ne faut pas réfléchir. Le choix des mots-clefs est le fruit d’une réflexion qu’il faut faire fructifier en aval, à trouver donc (pour Dieu!) d’autres moyens de les « rendre utiles ». Bien à vous, Daniel Photogestion.com

Getty Images lance une nouvelle collection Flickr

Lundi 22 juin 2009

Getty Images communique aujourd’hui plus précisément sur un accord passé il y a un an avec Flickr. Il s’agit de la diffusion commerciale par le premier d’une sélection d’images provenant de l’immense gisement rassemblé par le second.

Flickr, on le sait, c’est 3 milliards d’images, l’editing réalisé par Getty, est constitué de quelques milliers de visuels, donc, quoi d’exceptionnel?

Ce qui fait du bruit dans le Landernau photographique, c’est encore cette superposition des comportements amateurs et professionnels; Flickr, gisement d’images théoriquement réalisées dans le cadre ludique des activités amateurs. Getty Images, numéro un mondial de la photographie d’illustration … professionnelle.

Simone Mazer, directrice de Getty Images France présente la nouvelle collection Flickr et son interface de consultation. Photo Daniel Hennemand

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Paternité, recherche inversée et métadonnées !

Mardi 16 juin 2009

Comme chacun sait, le renseignement de métadonnées dans un fichier image permet l’identification et la bonne compréhension d’un document.Pour l’identification de ce visuel marquant, l’utilisation d’un moteur de recherche inversé comme TinEye donne un résultat riche, mais il est difficile pour autant de remonter à la source et d’en identifier l’auteur.Si vous avez cette information, merci de bien vouloir me le transmettre.contact

Photothèque et Web réputation des entreprises

Mercredi 20 mai 2009

Nous autres, iconographes, nous avons tous milité depuis longtemps à l’enrichissement des photothèques pour une représentation exhaustive des activités de l’entreprise. Les hommes, les produits, les services et dans le passé, les outils de production, tout devait être représenté et disponible pour les besoins d’illustration des agences ou des services internes.
On pouvait déjà évoquer le « profil d’une entreprise » à la lecture de sa représentation photographique.L’exploration d’un fonds d’images et la compréhension de son organisation rendait compte d’un métier, d’un positionnement et de la personnalité des dirigeants pour peu que les choix fussent réfléchis.
Aujourd’hui, nous voyons le périmètre de représentation de l’entreprise s’élargir, en interne avec des photothèques concurrencées par des sources qui diffusent sans forcément thésauriser l’image et en externe avec une croissance forte de sa représentation dans les différents médias électroniques.
Cette deuxième représentation devient majeure, elle impacte fortement la réputation de l’entreprise, car sa progression est de type viral, c’est-à-dire exponentielle, et elle est difficilement contrôlable car reprise et commentée par les communautés et les auteurs indépendants.
La communication visuelle n’est plus l’apanage d’une instance officielle délivrant des éléments maîtrisés, elle est constitutive de l’ensemble du verbe et de l’image bouillonnant sur les réseaux.
Au-delà de choix esthétiques et sémantiques, il est urgent de prendre conscience que le message initial peut être brouillé par une noria d’éléments non certifiés issus d’auteurs bien ou mal intentionnés.
Nous parlons ici de l’image, mais la communication dans son ensemble est concernée et nous savons qu’un déficit de réputation sur le web est néfaste.
Si la « web réputation par l’image » paraît facile à sonder, elle est complexe à contrôler et nous pensons que cette veille doit être réalisée par des professionnels de l’image. Si chacun peut scanner sa présence sur Facebook, Flickr, Picasa ou Google Images, il est moins aisé d’évaluer les messages induits et de détecter une éventuelle composante négative dans une représentation.
En tant que professionnels de l’image, nous cherchons à maîtriser la représentation photographique de l’entreprise. Seules des actions régulières de veille, de référencement manuel et de publication d’éléments certifiés peuvent assurer la construction et le maintien d’un profil numérique positif.

Quatre tests effectués cette semaine pour nous convaincre :

  • Entreprise A : recherche ouverte : buzz important : premier visuel : lien vers le site d’un syndicat fortement critique à l’encontre de la politique de l’entreprise.
  • Entreprise B : résultat faible sur le site communautaire Flickr, mais proposant un visuel à connotation « catastrophiste » pour les services de ladite entreprise. Visuel esthétique mais très négatif.
  • Entreprise C : recherche ouverte : buzz important : sur la première page : lien vers le site du PCF évoquant la dégradation du statut des salariés de cette entreprise.
  • Entreprise D / vins et spiritueux : recherche ouverte : sur la première page d’une mosaïque : lien avec un blog personnel d’un salarié. On y trouve un superbe visuel où toute la famille, parents et enfants, sont entourés de bouteilles, emblème depuis un siècle de la fabrique que je ne peux pas citer ici!

www.edillia.com

Votre opinion sur le devenir de la communication par l’image en entreprise

Mardi 24 février 2009

Bonjour,

Nous menons actuellement une enquête, auprès des responsables MarCom, sur le management des ressources visuelles en entreprise et les changements qui s’annoncent radicaux dans ce domaine.

Nous parlons de la gestion des objets audiovisuels de tout type venant enrichir les différents médias en réseau : Intranet, Internet, blog, mailing, viral… La montée en puissance des médias web modifie-t-elle le comportement de l’entreprise face à ses services traditionnels de gestion des éléments de sa communication : vidéogrammes, photographies, illustrations graphiques … En termes d’organisation, continuera-t-elle à financer des entités indépendantes ou bien allons-nous vers une fusion des archivages et de la gestion des médias : photothèque, vidéothèque et service documentaire. Allons nous vers une cohérence des moyens? En termes de densité, comment seront perçus demain les fonds dormants, face à la communication au quotidien? Le patrimoine sans revalorisation a-t-il un avenir? Avec combien d’images et de films, l’entreprise communique-t-elle chaque année et quelle est la part des productions originales? Quelle économie de l’image pouvons-nous prévoir dans ce contexte de crise?

Si vous avez un retour d’expérience sur ces sujets et une vision de l’avenir, merci de réagir à cette annonce. Les éléments de réponse seront bien sûr publiés. Longue vie à la belle image!

Daniel Hennemand