Archive pour la catégorie ‘photographie’
Meilleurs vœux pour cette nouvelle année
Vendredi 5 janvier 2018Photogestion vous souhaite une bonne année 2017
Jeudi 12 janvier 2017Noël 2016 à Milan, Lombardie, Italie ; Escalier contemporain, palais en restauration Piazza Mercanti ; pavage typique d’une rue du centre de Milan ; verrière de la rotonde centrale de la Galleria Vittorio Emanuele II ; sol en marbre et pierres dures de la cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, piazza del Duomo ; bronze du sculpteur Arnaldo Pomodoro (détail), Piazza Filippo Meda.
Publication : Basculer dans le numérique par Sylvain Maresca
Mercredi 5 novembre 2014Basculer dans le numérique – Les mutations du métier de photographe
Ce livre explore les retombées sociales, culturelles et économiques de la mutation numérique de la photographie. Il le fait selon une approche ethnographique, à partir de cas singuliers, à travers les propos de représentants de la profession, par des extraits d’articles ou d’interviews parus dans la presse. Au-delà du milieu professionnel du photographe, cette enquête établit des points de comparaison avec les incidences du numérique dans d’autres professions créatives. Ces parallèles inspirent une conclusion sur ce que les transformations de ces professions pourraient bien annoncer dans le reste du monde du travail.
Auteur(s) :
Sylvain Maresca est professeur de sociologie à l’université de Nantes. Chercheur au Centre nantais de sociologie (CENS) et membre associé du Laboratoire d’histoire visuelle contemporaine (LHIVIC, EHESS), il s’intéresse plus particulièrement aux usages sociaux des images. Il est l’auteur du blog La vie sociale des images.
Domaines : Information-Communication,
Sociologie
Collection : Le Sens social
Format : 15,5 x 24 cm
Nombre de pages : 190 p.
Presses universitaires de Rennes
2014
ISBN : 978-2-7535-3440-7
Prix : 16,00 €
Contact :
Presses Universitaires de Rennes
Campus de La Harpe – 2, rue du doyen Denis-Leroy – 35044 Rennes Cedex
Téléphone : 02 99 14 14 01 – www.pur-editions.fr
Profession Photographe a besoin de vous!
Jeudi 23 octobre 2014Profession Photographe est un magazine photo créé par Pascal Quittemelle avec l’ambition d’occuper la place laissée vacante par le regretté Photographe disparu en 2009.
Vous vous en doutez, se lancer dans un tel projet à l’ère de l’information numérique, ce n’est pas chercher la facilité.
Pourtant, le magazine poursuit sa route depuis deux ans. Seulement voilà, l’heure est arrivée où des aides extérieurs s’avèrent indispensables.
Pour pouvoir rebondir, Pascal Quittemelle a lancé une opération de financement participatif via le site Ulule. Je ne peux que vous inciter à contribuer à cette opération, même modestement. Le chrono. tourne, ne laissez pas passer la date butoir. Il s’agit d’une proposition de contribution; si le montant visé n’est pas atteint, vous ne serez pas débité.
Longue vie aux survivants de l’image imprimée, longue vie à Profession photographe.
Daniel Hennemand
Photothèque en ligne : une histoire de fichiers
Lundi 24 février 2014Petit rappel de cohérence nécessaire des images numériques mises à la disposition des usagers des photothèques ou des médiathèques d’entreprises.
On peut distinguer trois grandes catégories de fichiers images, photographies ou illustrations en général :
- Les fichiers natifs de prise de vue ou des arts graphiques
- Les fichiers destinés à l’édition/impression offset
- Les fichiers destinés au web et à la bureautique
Un des avantages de la constitution d’un fonds de documents numériques est leur (ré)utilisation par le plus grand nombre. Les utilisateurs peuvent trouver des illustrations en recherchant et en récupérant des objets avec toutes les garanties requises en termes documentaire (bonne version d’un produit), technique (fichier techniquement exploitable), juridique (garantie du bon droit à utiliser ce fichier pour un type d’exploitation) et esthétique (vue sous l’angle le plus valorisant).
Dans le contexte d’une médiathèque, il est de coutume de ne pas mettre à disposition des fichiers natifs car impropres à l’utilisation par le plus grand nombre; la plupart des utilisateurs ne possèdent pas les logiciels adéquats. Pour autant, certains services d’édition ou de communication requièrent des fichiers haut de gamme ou techniquement sophistiqués (comportant des calques par exemple). Il faut donc définir les profils utilisateurs et les applications possibles de ces fichiers partagés; quels fichiers pour quels besoins? L’adage « Qui peut le plus peut le moins » n’est pas toujours valable dans ce contexte; il est certain qu’un fichier lourd au format .tif en quatre couleurs risque de désorienter un collaborateur en quête de visuels pour une présentation PowerPoint.
1- Les fichiers natifs de prise de vue ou des arts graphiques
Prise de vue :
Un boîtier standard professionnel génère des images définies par trois couleurs primaires : le rouge, le vert et le bleu.
Aujourd’hui, l’équivalent d’un appareil 24×36 délivre nativement des fichiers d’environ 35 Mo. en plusieurs standards possibles :
- Raw, c’est-à-dire le format d’enregistrement du capteur du boîtier; chaque constructeur possède un standard propriétaire. Ils délivrent des fichiers que l’on peut appeler, par analogie avec l’argentique, des « négatifs », propres à être développés; interprétables en post-production où ses caractéristiques sont modifiées : température de couleur, luminosité, contraste, masquage, révélation des lumières dans les zones sombres, etc. Les fichiers au standard Raw représentent donc des états numériques avant traitement et ne sont pas à partager dans une médiathèque. Ils sont la propriété du créateur de l’image qui saura éventuellement fournir à la demande de nouvelles interprétations.
- Tif : format généré jusqu’alors par les boîtiers, sans compression de données donc sans dégradation, utilisable par les utilisateurs de logiciels de retouche tel Adobe Photoshop. Ils peuvent intégrer des calques utiles à la retouche et au détourage.
- Jpg : format universel compressé; le propre de ce standard mis au point pour véhiculer et diffuser sur les réseaux des images à des poids moindre. La compression équivaut à une dégradation et celle-ci doit être minimale. Ce taux de compression doit être connu en phase d’exploitation (forte/faible). Une forte compression provoque la production de fichiers de faible poids mais de qualité médiocre. Ce défaut apparaît rarement à l’écran où l’image est toujours belle, cela se révèle en revanche à l’impression.
Studio arts graphiques : hors modélisation 3D , en création et retouche, les designers utilisent principalement deux logiciels : Adobe Photoshop et Adobe Illustrator.
- Photoshop interprète et génère des images dites bitmap (définies point par point) pour la retouche des photographies ou du dessin à main levée. La qualité d’un visuel dépend des dimensions et de la résolution du fichier. Lors de l’évolution du logiciel, Adobe a intégré des couches vectorielles de travail. L’extension d’Adobe Photoshop est « .psd ».
- Illustrator permet la création de figures en tracés, l’image n’est pas constituée d’une suite de points, mais créée à partir de courbes mathématiques; formes sophistiquées au-delà du trait, du carré ou du rond, jusqu’au dessin. La définition de ces fichiers ne dépend pas du taux d’agrandissement. Illustrator permet le traçage autour d’une forme, intéressant pour « détourer » un objet photographié que l’on souhaite extraire de son décor originel (ôter le fond) pour pouvoir le replacer dans un nouveau décors. L’extension d’Adobe Illustrator est « .ai », on rend les fichiers universels et réutilisables par d’autres logiciels en le convertissant en « .eps » « Encapsuled Postcript ». Ce format est tout à fait indiqué pour la fabrication des plans et schémas techniques.
2- Les fichiers destinés à l’édition/impression offset
En fait, tous les formats sont acceptables puisque les designers possèdent à la fois les outils cités plus haut et le savoir-faire. Les formats suivants peuvent donc être communiqués à un studio : .ai; .eps; .tif; psd.
Rappelons qu’un fichier image est défini par trois caractéristiques dont deux suffisent à déduire la troisième : le poids en octets, les dimensions en pixels et la résolution en point par pouce (dpi), c’est à dire le nombre de points définissant l’image sur une distance fixée par la norme (dot per inch / 2,54 cm). Plus la résolution est importante (150, 300, 400), plus la définition sera grande. La norme en offset exige encore aujourd’hui une résolution de 300 dpi. Pour une impression dite à jet d’encre une résolution de 200 suffit et l’impression de bâches grands formats peut se satisfaire d’une résolution de 120 dpi.
Rappelons cependant qu’à ce niveau intervient une phase importante de conversion des fichiers pour les rendre imprimables par les techniques offset; il s’agit de la conversion de trois couleurs (fichiers issus de la prise de vue) en quatre couleurs (jaune, magenta, cyan, noir; CMJN ou en anglais CMYK)), « couches » primaires requises pour l’impression offset en quatre passes.
La conversion est délicate, autrefois assurée par des spécialistes (photograveurs), mais assumée aujourd’hui par tous les utilisateurs de Photoshop; évolution délicate mais inévitable.
La palette 4 couleurs étant restreinte par rapport à celle de l’univers 3 couleurs, il y a dégradation lors de la conversion, là où beaucoup de nuances d’une même couleurs sont requises; on parlait d’interprétation du chromiste; convertir un bleu de prise de vue en un ton imprimable en offset.
L’opération inverse est délicate. Un bleu photographique fait de trois couleurs primaires est converti en quatre couleurs imprimables, mais le retour aux trois couleurs, indispensables à l’affichage écran Web, devient scabreux sans référentiel colorimétrique (valeur de comparaison), dix bleus RVB possibles à partir d’un seul bleu CMJN. La conversion en trois couleurs n’attribue pas nécessairement le ton dans la zone d’origine. Diffuser des fichiers quatre couleurs en vue de conversion par des utilisateurs non aguerris rend possible des dérives colorimétriques, ce qui peut être gênant pour le rendu d’un produit ou un logo. De plus les latitudes en redimensionnement sont limitées (+70%/-30%).
La solution est de constituer dans la mesure du possible un fonds cohérent de fichiers trois couleurs qui pourront être convertis au besoin en quatre couleurs et si possible jamais dans le sens inverse par des néophytes.
3- Les fichiers destinés au web et à la bureautique
Les fichiers destinés à l’affichage écran pour le Web ou aux applications telles que PowerPoint ou Word requièrent des poids de fichiers moindre.
Les standards imposés pour l’écran sont le .jpg pour la photographie avec une palette de plusieurs millions de couleurs pour les afficher, et le .gif pour les schémas et autres aplats avec une palette de 256 nuances maximum.
Pondération
Le rôle d’une médiathèque est de centraliser des éléments certifiés (documentaire, technique, juridique et esthétique) destinés à des usages multiples. Nous avons vu que ces utilisations requéraient des fichiers aux caractéristiques différentes. Il faut donc à la fois recenser ces usages et décider des caractéristiques communes de fichiers les plus universels possibles. Un des avantages des solutions de médiathèques est de générer à la demande lors du téléchargement des fichiers adéquats. L’utilisateur déclare sont intention en termes d’applications; le système en déduit quelles caractéristiques le fichier exporté doit posséder (impression, affichage écran, etc.).
Pour l’impression offset => le fichier le plus performant disponible avec une résolution de 300 dpi; pour une application web, un fichier de quelques méga octets suffit à 72 dpi.
Les appellations anciennes sont « haute définition » pour le premier cas et « basse définition » pour le second, mais pour bien les utiliser, il ne faut pas se limiter au poids, car il ne détermine ni la résolution, ni l’univers colorimétrique (3C ou 4C).
- Fichiers photographiques universelles pour des applications de communication :
Standard : .jpg,
Taux de compression : minimal / « qualité maximale » dans Photoshop
Résolution : 300 dpi
Poids : 24 Mo. pour couvrir un A4. Les 35 Mo. natifs des capteurs actuels permet un recadrage
Univers colorimétrique : 3 couleurs RVB
- Fichiers détourés
Standard : .gif ou .tif
Résolution : 300 dpi
Poids : variable selon application
Univers colorimétrique : suivant le mode de création
Daniel Hennemand
v1.2
Meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2014
Vendredi 27 décembre 2013Le choix de transmettre ses images numériques
Jeudi 22 août 2013La photographie est fatalement numérique. Pour autant la littérature pouvant nous fournir une information fiable sur la sauvegarde de ces fichiers reste bien modeste. Les techniques d’archivage ne sont pas connues de tous, ni des créateurs s’interrogeant sur le devenir de leur production, ni de ceux susceptibles de les récupérer en héritage. Il faut donc organiser la transmission des fichiers. Sécuriser ce qui n’est pas « lisible à l’œil nu » reste complexe. Pour les photos de vacances de la famille, le conseil facile est toujours à considérer la confection d’albums d’images sur papier comme la seule garantie pour transmettre un héritage aux générations futures.
Cependant, les techniques d’archivage ne traitent pas en elles-mêmes le grand sujet de la mémoire numérique. La sauvegarde des images est bien plus complexe et soulève des questions d’ordre psychologique et intellectuel voir moral.
« You press the button, we do the rest. »
Lundi 12 août 2013Le nouvel Observateur/Le Plus m’a demandé de rédiger ce mois-ci un article sur la photographie en vacances; observation des comportements, nécessité de trier et de sauvegarder sa production. En voici le contenu.